Nos pensées créent notre réalité

Nos pensées créent notre réalité

Nous avons généralement la croyance que tout ce qui nous arrive dans notre vie est le résultat des circonstances. C’est la faute des autres, du contexte, du gouvernement, de la météo, de la faute à « pas de chance », au destin… Voir nous pensons que nous méritons bien ce qui nous arrive.

Cette façon de voir les choses peut être bien pratique, parce qu’elle nous déresponsabilise, elle nous laisse penser que le pouvoir de nos pensées sur les résultats que nous obtenons dans notre vie est illusoire. Ce peut être particulièrement difficile dans la relation avec nos proches, et donc, avec nos enfants.

Et bien oui, si je suis aussi souvent en colère, c’est à cause de : ma propre mère, de mon passé, de mon patron, de mon conjoint… vous voyez ?

Et bien en fait, j’ai une bonne nouvelle pour vous : c’est faux !

Je vais vous démontrer que nos pensées créent notre réalité et que tous les résultats que nous obtenons dans notre vie dépendent de nous, et plus précisément, de nos pensées, de nos émotions, et des actions qui en découlent. 

Comment nos pensées créent notre réalité | 2 modèles 

La bonne nouvelle, c’est que le pouvoir de nos pensées peut changer tout ce qui nous arrive.

La mauvaise, c’est qu’une fois que l’on a intégré cela, ça devient difficile de nous dire que tout est de la faute des autres, de notre patron, de la météo, des circonstances d’une manière générale. C’est d’autant plus délicat que cette croyance est ancrée en nous et que la majorité des personnes pensent cela. Cependant, si on décide de reprendre le pouvoir sur sa vie et de créer des résultats plus en adéquation avec ce que nous souhaitons obtenir, c’est possible. Plusieurs modèles présentent cette vision des choses :  

  • Les colonnes de Beck dans les thérapies comportementales et cognitives (TCC)

Ce modèle est souvent employé dans les problèmes de phobies, où l’idée est de pouvoir remplacer petit à petit les pensées automatiques par des pensées rationnelles qui vont permettre d’avoir des comportements différents face aux objets de la phobie. Vous en trouverez facilement des exemple en cherchant sur le net.

  • Le modèle de Brooke en coaching émotionnel

Ce modèle porte le nom de la coach américaine Brooke Castillo qui l’a expliqué et qui l’enseigne.

Le but de ces deux modèles est le même : nous aider à réfléchir sur nos pensées automatiques, les mettre à jour et nous rendre compte que de nos pensées découlent des émotions qui elles-mêmes nous font choisir des actions, ou des réactions, ou de l’inaction, qui vont provoquer à leur tour des résultats dans notre vie. Continuons avec un exemple, voulez-vous ? 

Exemple pour illustrer l’impact de nos pensées sur nos actions

La situation est la suivante : nous sommes en train de dîner. Je dis quelque chose à mon ado qui quitte la table et retourne dans sa chambre. Cette circonstance, comme toutes celles que nous rencontrons dans notre vie est neutre. Je vais en penser quelque chose, mais une autre personne pourra en penser tout le contraire. Cette circonstance va me faire avoir une pensée. Nous allons décliner ensemble le modèle de Brooke dit « involontaire » (parce que subit) :

  • Circonstance : j’ai dit quelque chose à mon ado qui quitte la table et retourne dans sa chambre
  • Pensée : je ne peux vraiment rien lui dire, il prend tout mal…
  • Emotion(s) : colère (tristesse/impuissance)
  • Action/inaction/réaction : je vais dans sa chambre lui dire ce que j’en pense
  • Résultat : il crie, rétorque, me demande de sortir.

Le résultat obtenu vient toujours confirmer ma pensée de départ, qui était ici : je ne peux rien lui dire.

Après coup, je peux décider que je n’ai pas envie que cela se passe comme ça une prochaine fois, parce que mon désir est peut-être plutôt de préserver la relation avec mon ado.

Du coup, je peux construire un modèle dit  « volontaire » qui pourrait ressembler à ça :

  • Circonstance (toujours la même) : j’ai dit quelque chose à mon ado qui quitte la table et retourne dans sa chambre
  • Pensée : quelque chose l’a mis en colère, j’aimerais comprendre ce qui se passe pour lui
  • Emotion(s) : curiosité
  • Action/inaction/réaction : aller le voir un moment après pour entendre ce qui se passe émotionnellement pour lui
  • Résultat : rétablir le contact, prendre soin cela relation.

Ce résultat vient confirmer ma pensée de départ : j’aime comprendre ce qui se passe pour lui. Je fais bien de prendre soin de la relation.

Comment puis-je passer d’un modèle à l’autre ?

Là est tout le travail que nous pouvons faire sur nos pensées. Mais dans un premier temps, il va être important et nécessaire de ne pas zapper l’étape d’accueil de l’émotion de colère qui est présente dans le modèle involontaire. Je ne peux pas passer comme par magie de la colère à la curiosité.

J’ai besoin de comprendre quel est, justement, le besoin qui pour moi n’est pas rempli ou pas assez, et qui me fait me sentir en colère dans cette circonstance. Ensuite, et seulement ensuite, je pourrai travailler à changer mes pensées.

Si nous changeons nos pensées, forcément, les résultats dans notre vie changeront car nous modifierons nos actions et comportements. Cela peut prendre du temps, nécessiter des étapes, demander de la patience et de la persévérance, mais c’est le cas de tout changement !

Ce travail, nous le faisons ensemble dans les accompagnements que je vous propose comme « Mes émotions débordent ». Nous le faisons ensemble et selon vos besoins : 

  • en partant de vos circonstances, 
  • en enquêtant sur votre vécu de situations concrètes et en réfléchissant aux pensées qui ont créé des résultats qui ne sont pas satisfaisants dans vos relations, et particulièrement les relations avec vos enfants, quel que soit leur âge.

N’hésitez pas à partager vos situations avec nous dans les commentaires ! 

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Le syndrome de l’imposteur chez les parents

Le syndrome de l’imposteur chez les parents

N’avez-vous jamais eu de doutes sur vos compétences parentales?

N’avez-vous jamais pensé que tout le monde allait se rendre compte à un moment ou à un autre que vous êtes un mauvais parent?

Moi, cela m’est arrivé, et j’entends souvent des parents l’exprimer. 

Je pense même que 90% des parents ont déjà pu se sentir être dans l’imposture à un moment ou à un autre.

Il se peut que vous souffriez vous aussi du « syndrome de l’imposteur ».

Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de ce syndrome? Il est généralement évoqué dans le milieu professionnel. 

Il est plus présent chez les personnes autodidactes, et celles qui manquent de confiance dans leurs compétences.

Il représente les doutes en tous genres que nous pouvons avoir sur le fait d’être à la hauteur dans les tâches que l’on nous demande, ou dans celles que nous nous fixons.

Nous pensons ne pas avoir de qualités propres, et que la réussite est toujours le fruit de la chance ou du hasard.

Nous avons l’impression que nous ne serons jamais à la hauteur, que nous ne sommes pas la bonne personne pour.

Ce peut aussi être le sentiment que nous pourrions être démasqués dans notre incompétence: un jour ou l’autre, tout le monde verra que nous sommes nuls dans ce que nous faisons, que nous avons prétendu à, sans en être capables.

Je me suis rendue compte que dans notre métier de parent, ce syndrome existe aussi, et pas dans une moindre mesure!!

Et quel métier plus que celui de parent s’apprend seul? 

Vous êtes de réels autodidactes et apprenez « sur le tas ».

Vous développez vos compétences au fur et à mesure, lorsque les circonstances vous y poussent.

Pour certaines d’entre elles, c’est facile, cela « coule de source », mais pour d’autres, que de doutes, d’hésitations, d’essais/erreurs, avec au dessus de votre tête, l’émotion de culpabilité qui pointe si souvent le bout de son nez.

Ce sentiment d’imposture ne peut pas s’exprimer facilement.

C’est uniquement possible lorsque les parents ne se sentent d’avance pas jugés, lorsqu’ils peuvent (enfin?) faire part de leurs doutes.

Cette écoute peut se trouver auprès de proches bienveillants, ou de pairs traversants les mêmes doutes, ou encore face à un professionnel emphatique, et non jugeant.

Il semblerait que ce soit difficile de trouver ce climat là, et de pouvoir avouer que l’on ne se sent pas à la hauteur.

La première étape étant déjà, de pouvoir se l’avouer à soi-même…

Cette prise de conscience n’est pas simple car, comme je l’écrivais plus haut, la culpabilité fait son travail de sape.

En même temps, il se peut que vous pensiez faire tout votre possible, et en même temps, que tout ce que vous faites est inadapté.

En même temps, vous sentez bien que quelque chose cloche, que ce rôle de parent vous demande d’inventer ce dont vous êtes incapables, et en même temps, vous pouvez afficher une confiance de façade.

La clé de tout ça, c’est de pouvoir restaurer de la bienveillance envers vous-mêmes. 

De pouvoir comprendre, réaliser, que ce que vous faites est bien, et bon pour votre enfant. 

Car si ce n’était pas le cas, vous ne vous poseriez même pas la question.

Un parent qui doute, qui s’interroge, un parent conscient de ses limites, est forcément à mes yeux un « bon » parent. 

Bien que je déteste écrire ce mot de « bon », parce que ça voudrait dire que certains sont « mauvais ».

Winnicott parlait de la fameuse mère « suffisamment bonne ». Nous pourrions y ajouter le père!

Tout ça pour dire que l’attention que vous portez à votre enfant, que toutes ces aptitudes que vous développez au fil des jours, des mois et des années, même si elles vous paraissent par moments « à côté de la plaque », seront toujours suffisamment adaptées et « bonnes » pour votre enfant.

Il y aura toujours des moments où vous douterez, des moments où vous ne saurez pas comment faire. 

Mais il y aura toujours des moyens de trouver de l’aide, de poser des questions, en trouvant des personnes bienveillantes, et non jugeantes pour y répondre.

Restaurer la confiance en vous, en vos aptitudes éducatives, permettra aussi de transmettre à votre enfant que lui aussi, il est toujours « suffisamment bon ». Quel beau cadeau pour sa vie d’adulte et de peut-être futur parent!

Nous faisons ce chemin ensemble?

Avec « Parenthèse, la pause parent » en compagnie de pairs, ou en individuel, en travaillant sur votre écologie émotionnelle et votre confiance dans vos aptitudes parentales.

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Je dois d’abord faire ce chemin

Une mère de dos tient une fillette par la main et un chemin vallonné est devant elles, avec un arbre au fond du paysage. Ce dessin illustre un article du blog d'Anne Pioz, psychothérapeute et coach à Dourdan et à distance.

Je dois d’abord faire ce chemin

La demande que je reçois fréquemment lorsqu’un parent accompagne son enfant à mon cabinet est la suivante: apprenez à mon enfant à gérer ses émotions qui débordent. 

Ce que je leur propose avant tout, c’est de travailler sur leur écologie émotionnelle. 
Pourquoi demanderais-je à mon enfant de savoir faire quelque chose que je ne peux pas lui transmettre? Pourquoi demanderais-je à quelqu’un d’autre que moi de lui apprendre?

 Si c’est une compétence que je ne maîtrise pas moi-même, il n’y a pas beaucoup de raisons que je sois confiante dans le fait que mon enfant va y arriver. 
Et le résultat est là: il n’y arrive pas, moi non plus, et nous voici « coincés » dans la spirale de l’essoreuse émotionnelle…

Il n’est pas question de déléguer cet apprentissage, parce que c’est nous qui sommes au quotidien pris dans l’émotionnel de nos enfants. C’est nous qui sommes les mieux placés pour les accompagner.

Commencer par faire ce travail pour nous-mêmes remet les choses dans un ordre logique. 
Et je n’ai pas besoin de savoir le faire parfaitement! 
J’ai seulement besoin d’être une humaine qui s’est retroussé les manches, qui a entrepris de comprendre le pourquoi du comment, puis qui est passée à l’action.

Qui a expérimenté. Qui a réussi, raté, tout comme mon enfant va le faire lui aussi (comme pour l’apprentissage de la marche!).

Et ainsi, je pourrai être suffisamment tranquille à ses côtés et avoir confiance que dans quelques mois, quelques années, il saura être autonome dans son vécu émotionnel, et qu’il pourra à son tour le moment venu, accompagner ses enfants dans cet apprentissage. 

Ce chemin, il est possible de le faire seul, en utilisant entre autre, par exemple, l’ebook que je vous offre si vous vous abonnez à ma Neswletter. Vous y trouverez des pistes, des explications, des exercices à faire en autonomie.

Il existe également une littérature riche sur le sujet des émotions et de l’éducation émotionnelle.

N’hésitez pas à partager en commentaire toutes les pistes qui vous aident ou vous ont aidé dans cet apprentissage!

« Si j’étais toi…! »

Deux femmes face à face discutent vivement. Il y a un banc derrière elles et un arbre sur la gauche de l'image. Cette illustration est utilisée pour un article de blog écrit par Anne Pioz, psychothérapeute et coach à Dourdan et en ligne.

« Si j’étais toi…! »

Quels sont les parents qui n’ont jamais entendu cette phrase? Levez la main!!! Je suis sûre que peu de monde va la lever!!!

Les connaissez-vous ces personnes qui ont toujours un conseil à vous donner sur ce que vous devriez faire avec vos enfants?

 Et même celles qui n’ont pas d’enfants mais qui savent très bien ce qu’il convient de faire… je crois que ce sont les pires…

« Tu sais que si tu la laisses dormir dans ton lit, tu ne t’en sortiras jamais? »

« Mais laisse-le pleurer un peu, il peut attendre… »

« Tu n’as jamais pensé à le priver de téléphone et de tablette? Le chantage, c’est ce qui marche le mieux avec les ados! »

« Tu acceptes qu’elle ne finisse pas ses légumes avant de lui donner son dessert? »

« Oh toi, tu te fais toujours avoir de toutes façons, tes enfants n’en font qu’à leur tête… »

Mon seul conseil? Fuyez!! Et protégez-vous…

Certes, ce n’est pas toujours aussi simple que ça, surtout s’il s’agit de personnes de votre famille, ou de celle de votre conjoint… dans ce cas, il est important de travailler à poser vos limites d’une manière bienveillante mais ferme, et de le faire à deux, de faire bloc.

« Merci de ton avis, mais nous faisons ce choix parce que nous y avons réfléchi ensemble, et c’est ce qui est pour nous la meilleure solution pour le moment ». Voici la version « soft » !

Et puis à côté de ça, il y a les « vrais » amis. 

Ceux qui sont là quand vous avez besoin de vous plaindre… de dire que c’est trop dur, que vous en avez ras-le-bol… que vous ne savez plus que faire. Que vous jetteriez bien le bébé avec l’eau du bain, ou votre adolescent dégingandé dehors…

Et dans ces moments là, ce n’est pas de conseils dont vous avez besoin… c’est d’une oreille attentive et compatissante.

Et encore mieux: qui sait par où vous êtes entrain de passer. 

Qui a vécu cela aussi : ces moments difficiles, où vous aimeriez bien rendre votre tablier de parent…

Cela ne dure parfois pas longtemps, et vous avez juste besoin d’un petit coup de pouce.

Et après vous être senti vraiment écouté, le partage d’expérience pourra être accueilli à bras ouverts, et c’est avec le coeur regonflé que vous repartirez alors vers votre rôle de parent. 

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Quelles valeurs éducatives?

Des enfants jouent pendant que leur mère essaye de se concentrer sur son travail sur un bureau. Ce visuel illustre l'article d'Anne Pioz sur les valeurs éducatives.

Quelles valeurs éducatives?

Avez-vous déjà pris le temps de réfléchir aux valeurs éducatives qui vont définir le cadre que vous posez à vos enfants?

Non? C’est le moment! Et voici une proposition sur comment le faire.

L’idée est de vous poser, avec un papier et un stylo (ou un clavier, une fonction notes sur le téléphone, ou tout support écrit de votre choix!), puis de commencer par trouver une liste de valeurs sur votre moteur de recherche préféré, et de souligner toutes celles qui semblent vous correspondre. 

Dans un second temps, il va vous falloir les trier, faire des regroupements, et vous poser les questions suivantes:
– Est-ce qu’il est fondamental pour moi de vivre en étant en accord avec cette valeur jusqu’à la fin de mes jours?
– Est-ce que cette valeur m’appartient réellement ou m’a t’elle été transmise par mes parents/ma communauté/la société, et que finalement, je n’ai jamais pris le temps de me demander si j’étais ok ou pas avec elle?
Si vous ne répondez pas « oui » à ces deux questions, vous pouvez l’éliminer de votre liste.

Vous pouvez ensuite faire des regroupements par familles, certaines sont proches ou presque synonymes et du coup, triez jusqu’à ce qu’il n’en reste que 10.

Ensuite, hiérarchisez-les (ce n’est pas forcément une étape simple…).
Les trois premières sont vos valeurs phares. Celles qui guident toutes vos décisions importantes. Celles à ne pas nier. Celles avec lesquelles vous ne pourriez pas vivre sans les suivre, à moins d’une grande souffrance, consciente ou niée.

Généralement, vos valeurs éducatives sont liées à la liste de vos valeurs. Ce sont parfois des déclinaisons. Là aussi, posez-vous cette question: est-ce que cette valeur éducative est vraiment la mienne?
Est-ce que les règles que je pose à mes enfants sont réellement celles que je souhaite leur poser? Ou est-ce imposé par ma propre éducation? Par ma communauté? par la société? Mais je vous en parle aussi dans un article sur le cadre et les limites.

Si vous n’avez pas envie de faire ce travail seul, il fait partie des exercices que je propose dans l’accompagnement individuel : « Mes émotions débordent!« .

N’hésitez pas à partager vos réflexions dans les commentaires!

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Le cadre et les limites

Le cadre et les limites

Dans ma pratique de psychothérapeute auprès des enfants et des adolescents, j’entends souvent les parents se plaindre de leurs difficultés à ce que leur enfant respecte les règles et les limites. 

« Il ne m’écoute pas! », « Elle n’en fait qu’à sa tête! », « Il est encore rentré plus tard que l’autorisation que nous lui avions donné », « elle ne respecte jamais le temps de console fixé, elle veut toujours négocier ».

Généralement, les parents attendent de moi que je puisse « raisonner » leur enfant. Mais bien sûr ce n’est pas mon rôle.

Il me semble par contre important que les parents, chacun de leur côté dans un premier temps, puis ensemble, prennent du temps pour réfléchir au cadre et aux limites qu’ils souhaitent poser pour leur famille.

Dans un autre article, je vous parle des valeurs éducatives. Le cadre va en être issu. Donc, la première étape est de faire ce travail sur les valeurs, et la seconde, de prendre le temps de réfléchir aux règles  importantes pour NOTRE famille.

Parce que souvent, nous ne faisons que reproduire, ou nous opposer, à ce que nous avons connu enfant/ado.

S’il était important dans la famille de mes parents de dîner tous ensemble à 20h, je décide de faire de même. Mais est-ce réellement ce que je souhaite pour ma famille? Est-ce réellement important? De dîner à 20h? De dîner chaque soir tous ensemble?

Peut-être que oui! Et dans ce cas, cette règle est importante, et je dois la préserver et la faire respecter.

Mais peut-être que non, pas tant que ça, et dans ce cas, je peux l’assouplir. Par exemple, peut-être qu’une fois par semaine, si mes enfants sont plus grands, chacun peut manger de son côté, quand il a faim. S’ils sont encore petits, peut-être que nous parents pouvons manger plus tard, quand ils seront couchés.

Ma proposition est de lister le plus possible de situations du quotidien et de réfléchir aux règles qui s’appliqueront. 

Bien sûr, cette liste ne peut pas être exhaustive, et nous pourrons encore avoir besoin de prendre le temps de réfléchir quand une nouvelle situation se présentera. Mais cela débroussaillera bien le terrain!

Il me semble aussi important d’y réfléchir régulièrement, car le cadre n’est pas une entité rigide, c’est un contenant souple, avec des frontières qui peuvent bouger et se redéfinir. 

Certaines règles peuvent évoluer, avec l’âge des enfants, avec les périodes de l’année (les règles sont parfois différentes, plus « souples » pendant les vacances, par exemple).

Le plus important étant de vérifier que nous sommes vraiment en accord avec la règle que nous souhaitons poser. Elle sera sinon difficilement applicable et tenable.

Et chez vous, ça se passe comment?

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Le bocal des fiertés!

Le bocal des fiertés!

Connaissez-vous ce merveilleux moyen de renforcer l’estime de soi de votre enfant? De l’aider à se sentir fier de lui et de ses réussites?

De renforcer sa possibilité d’être motivé et acteur de ses actions vers un objectif qu’il s’est fixé ou que vous avez fixé ensemble?

Cette idée est intéressante à tout âge, et même pour nous adultes! Lorsque nous avons besoin d’un « petit coup de pouce » pour rester motivés dans la réalisation d’un objectif…

Mais c’est quoi exactement cette idée dont tu nous parles, Anne, sans nous la donner???

Et bien la voici!

Choisissez un bocal ou un vase, en tous cas, un contenant transparent. 

Placez-le dans un endroit stratégique, un lieu où il est à la vue de tous et devant lequel tout le monde passe régulièrement.

Prévoyez un stock de billes de couleurs, ou de jolis cailloux que vous ou votre enfant aurez choisis avec soin, et pourquoi pas colorés avec de la peinture…

A chaque fois que votre enfant aura réalisé une action allant dans le sens de l’objectif que vous avez fixé ensemble, placez ou faites-lui placer une bille dans le bocal.

Au fil des jours, le nombre de billes va augmenter. Les réussites seront visibles par votre enfant, par vous-même, mais aussi par toutes les personnes qui passeront devant le bocal. 

Peut-être de la famille ou des amis viendront, remarqueront le bocal et poseront la question: « mais c’est quoi? », et l’enfant, très fier de lui j’en suis sûre, pourra expliquer que c’est son « bocal de réussites ».

Il est interdit d’enlever des billes!!!! Il ne s’agit pas d’un moyen de récompenser ou de punir l’enfant quand il ne réussit pas…

Il s’agit d’une façon ludique et visuelle de regarder le chemin parcouru, de se féliciter soi-même ou de féliciter l’enfant de ses réussites.

S’il y a plusieurs enfants à la maison, il peut y avoir plusieurs bocaux, un pour chaque membre de la famille.

Sans idée de compétition, mais avec l’idée de s’encourager ensemble.

Pour les adultes, d’autres formes existent, par exemple en remplissant une liste des réussites. Et il n’y a pas de petites réussites. Si par exemple j’essaye d’arrêter de fumer, cela peut-être d’avoir réussi à différer mon envie de fumer, même de 5 minutes!

Billes ou tableau, voyez ce qui vous parle le plus.

Avez-vous déjà testé? Avez-vous envie de le faire??? Racontez-moi en commentaires!

Si l’idée vous plaît, n’hésitez pas à partager cet article !

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