Orientation scolaire et professionnelle : besoin d’un guide ?

Orientation scolaire et professionnelle : besoin d’un guide ?

Votre enfant est peut-être rentré cette année dans une de ces classes « charnières » pour sa future orientation scolaire et professionnelle, que sont la 3ème, la 2nde et la classe de terminale. Généralement, les professeurs commencent à parler de cette échéance très tôt dans l’année. Cela peut générer un certain stress, à la fois pour l’adolescent, mais aussi pour ses parents. Vous ressentez la pression de ce choix et ne savez pas comment procéder ? Dans cet article, je vais revenir avec vous sur le « pourquoi » c’est effectivement important de commencer à réfléchir à tout ça dès à présent. Je vais aussi vous proposer des pistes pour avancer dans ces choix pour le futur et vous expliquer qu’un coaching d’orientation scolaire peut être la solution la plus efficace.

Quelles sont les classes importantes pour l’orientation scolaire et professionnelle ?

Tout d’abord, revenons sur ces fameuses « classes charnières ».

La classe de 3ème

En fin de collège, votre enfant va avoir à faire un choix pour la suite de sa scolarité. Plusieurs possibilités vont s’offrir à lui :

  • poursuivre en 2nde générale et technologique ;
  • ou s’engager dans un cursus professionnalisant.

Même s’il « reste sur les rails » d’un cursus général ou technologique, il aura à trancher parmi différentes options qui lui permettront de faire un autre choix en fin de 2nde.

Votre enfant sait peut-être déjà que le cursus général n’est pas fait pour lui, parce qu’il est, justement, trop général. Il est possible qu’il estime avoir besoin d’un apprentissage plus centré sur le concret. Il a même éventuellement une idée du métier ou du secteur dans lequel il veut travailler dans quelques années. Peut-être n’a-t-il pas envie de faire de longues études. Si tel est le cas, il est primordial de réfléchir rapidement à son orientation : certains secteurs professionnels recrutent leurs futurs élèves assez tôt dans l’année scolaire. De plus, certaines formations reçoivent beaucoup de demandes, sans forcément avoir de place pour tout le monde ! Bref, la 3ème est la première « année charnière ».

La classe de 2nde

Pour les classes de 1ère et Tale, les enseignements de spécialité viendront colorer le futur baccalauréat de votre enfant et donc son orientation post-bac. Depuis la réforme de 2018, les anciennes filières générales (L, S et ES) n’existent plus. Les élèves peuvent théoriquement modeler une filière « sur-mesure ». L’objectif étant d’éviter les cloisonnements et les fermetures de portes que ces derniers engendrent. Assez tôt dans l’année scolaire, les élèves de 2nde émettent des vœux pour les enseignements qu’ils souhaitent suivre à partir de la classe de 1ère.

La classe de Terminale

Enfin, en Tale, les choix pour le post-bac s’effectuent dès le mois de janvier et se clôturent en mars (quel que soit le type de bac : général, technologique ou professionnel). Du coup, il est vraiment pertinent d’y réfléchir dès le mois d’octobre, si ce processus n’a pas été entamé en classe de 1ère (ce qui est préférable, afin de s’accorder du temps).

Pourquoi est-il important d’y penser dès le début de l’année ?  

Parce que cela permet d’éviter les choix précipités

Je suis consciente de paraphraser ce que les profs expliqueront à vos enfants (si ce n’est déjà fait) et vous répéter à vous lors des réunions au collège ou au lycée. Ce peut être barbant, mais c’est vraiment important de se laisser un peu de temps pour réfléchir à tout ça. Cela permet de ne pas se retrouver confronté à un choix de dernière minute, fait un peu dans l’affolement, voire parfois même « au pif ». Aborder sérieusement ce sujet assez tôt dans l’année vous évite également de faire un choix qui serait uniquement guidé par les résultats scolaires – qui sont certes à prendre en compte, mais ne doivent pas décider de tout. Ce serait dommage de ne pas tenir compte de ce que souhaite vraiment votre enfant, n’est-ce pas ? Pour résumer : quand les enseignants vous rabâchent tout cela, ce n’est pas juste pour mettre de la pression à tout le monde. Ils le font parce que c’est vraiment important.

Parce que les professeurs et psychologues scolaires n’ont pas le temps pour cela

Malheureusement, les jeunes que j’accompagne me confient souvent qu’ils se sentent abandonnés sur ces questions-là. Leurs parents partagent également ce ressenti. Non pas que les enseignants y mettent de la mauvaise volonté, non non ! De plus en plus de moments sont prévus dans les emplois du temps pour réfléchir autour de l’orientation. Les psychologues de l’éducation nationale sont, eux aussi, là pour aider vos enfants. Cependant, ils manquent cruellement de temps pour le faire et ne peuvent pas être complètement disponibles pour accompagner votre enfant dans cette réflexion. Commencer dès le début de l’année à y penser est donc une solution pour se laisser le maximum de chance d’y consacrer le temps nécessaire.

Pourquoi un coaching d’orientation scolaire est-il une bonne idée ?

Parce que c’est une réflexion sur soi-même importante à mener

Ce qui est primordial lorsque l’on veut réfléchir à son futur professionnel, c’est de mener une réelle réflexion sur soi-même. Cela peut passer par différentes étapes :

  • apprendre à mieux se connaître ;
  • comprendre son fonctionnement ;
  • identifier ses potentiels et qualités ;
  • réfléchir sur ses valeurs, sur les conditions de travail souhaitées,
  • savoir quelles aptitudes on souhaite développer…

Ce travail de réflexion là, il prend du temps et demande de la disponibilité, de la part du jeune, mais également de la personne qui va l’accompagner.

Parce que vous ne connaissez pas forcément les bons outils

Cette réflexion, vous pouvez la mener avec votre enfant, ensemble, si vous et lui vous sentez partants et à l’aise pour cela. Cependant, cela nécessite de savoir comment procéder. Voilà ce que je vous conseille pour commencer cette démarche : débuter par cet exercice intéressant. En lien avec le site de l’ONISEP, je l’appelle « les métiers selon mes goûts » et le propose régulièrement dans mes accompagnements. Il permet de travailler sur l’orientation en partant des centres d’intérêts. Voici son déroulé :

Dans un premier temps, choisis dans cette liste de goûts et d’intérêts les propositions qui te correspondent :

  • Je voudrais être dans le spectacle.
  • J’aime les sensations.
  • J’ai envie de travailler de mes mains.
  • Je souhaite faire respecter la loi.
  • Je voudrais être dans l’audiovisuel.
  • J’aime le sport.
  • J’aimerai soigner.
  • Je voudrais faire des expériences.
  • Je suis branché high-tech.
  • J’aime le commerce.
  • J’adore m’occuper d’enfants.
  • Je désire être utile aux autres.
  • Je voudrais être « aux commandes ».
  • J’aime la mode.
  • Je voudrais m’occuper d’animaux.
  • J’aimerai un pro du bâtiment.
  • Je suis accro au multimédia.
  • J’aime la nature.
  • Je souhaite réparer, bricoler.
  • Je voudrais être un pro de la conduite.
  • J’aime la communication.
  • Je passe mon temps à dessiner.
  • J’estime important de protéger la planète.
  • Je suis fort(e) en langues.
  • J’aime bouger.

Dans un second temps, connecte-toi sur le site de l’ONISEP. En haut de la page d’accueil, clique sur l’onglet « métiers/des métiers selon mes goûts ». En plus de cette liste, tu retrouveras les différents profils correspondants. Un petit « test » te sera proposé, si cela te tente. Sur cette page, tu auras tout le loisir d’explorer une à une les propositions que tu as sélectionnées. En cliquant sur les liens des métiers proposés, tu auras accès à plus d’informations. Note les métiers qui t’inspirent et creuse les pistes qui te semblent les plus intéressantes, toujours grâce au site de l’ONISEP (fiche métier, formation, accès à la profession, etc.). Tu peux élargir tes recherches à d’autres sites :

Cet exercice est un premier pas intéressant pour ouvrir le champ des possibilités et trouver des informations pertinentes. L’étape d’après peut être d’aller rencontrer des professionnels, de faire des mini-stages, d’aller visiter (si c’est possible cette année) des salons, etc.

Parce que la position de parent n’est pas forcément la plus simple

Certains parents me partagent que c’est compliqué de travailler sur ces questions d’orientation avec leur enfant, parce que tout le monde stresse avec ça. La tension finit par monter et il devient impossible d’arriver à prendre du recul. De plus, la relation parent-enfant peut être plus compliquée à cette période de la vie. Du coup, faire intervenir un tiers peut être une bonne idée. Il peut s’agir du professeur principal de votre enfant, ou du psychologue/conseiller d’orientation de son établissement scolaire. Même si comme je l’écrivais plus haut, le temps peut leur manquer, en s’y prenant à l’avance, des rendez-vous individuels sont possibles.

Rencontrer une personne extérieure à l’établissement et à la famille, qui est formée à accompagner le processus de choix d’orientation scolaire et professionnelle est également une solution. C’est ainsi que certaines familles arrivent jusqu’à moi et que nous entamons une démarche d’accompagnement autour de ces choix. Prendre du temps, prendre son temps, pour réfléchir à ces questions me semblent primordial. Non pas que ce soit grave de se tromper dans son choix : seul l’avenir peut nous dire cela. Mais une personne extérieure aura plus de recul face à ces questions et saura utiliser des outils pertinents.

Ensemble nous avançons pas à pas, lors d’un accompagnement plus ou moins longs (de 4 h 30 à 9 h 30), adapté à chacun, en utilisant des outils qui ont fait leurs preuves (Potentialis, l’ADVP) pour une meilleure connaissance de soi et de son fonctionnement dans les questionnements autour de l’orientation.

Vous savez maintenant pourquoi il est important de commencer dès le début de l’année à se questionner sur l’orientation scolaire et professionnelle de votre enfant ou adolescent. Prenez un peu de temps pour y réfléchir ensemble et, si le besoin s’en fait sentir, n’hésitez pas à me contacter pour un coaching d’orientation scolaire. Ces accompagnements peuvent se faire en ligne ou à mon cabinet.

Le syndrome de l’imposteur chez les parents

Le syndrome de l’imposteur chez les parents

N’avez-vous jamais eu de doutes sur vos compétences parentales?

N’avez-vous jamais pensé que tout le monde allait se rendre compte à un moment ou à un autre que vous êtes un mauvais parent?

Moi, cela m’est arrivé, et j’entends souvent des parents l’exprimer. 

Je pense même que 90% des parents ont déjà pu se sentir être dans l’imposture à un moment ou à un autre.

Il se peut que vous souffriez vous aussi du « syndrome de l’imposteur ».

Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de ce syndrome? Il est généralement évoqué dans le milieu professionnel. 

Il est plus présent chez les personnes autodidactes, et celles qui manquent de confiance dans leurs compétences.

Il représente les doutes en tous genres que nous pouvons avoir sur le fait d’être à la hauteur dans les tâches que l’on nous demande, ou dans celles que nous nous fixons.

Nous pensons ne pas avoir de qualités propres, et que la réussite est toujours le fruit de la chance ou du hasard.

Nous avons l’impression que nous ne serons jamais à la hauteur, que nous ne sommes pas la bonne personne pour.

Ce peut aussi être le sentiment que nous pourrions être démasqués dans notre incompétence: un jour ou l’autre, tout le monde verra que nous sommes nuls dans ce que nous faisons, que nous avons prétendu à, sans en être capables.

Je me suis rendue compte que dans notre métier de parent, ce syndrome existe aussi, et pas dans une moindre mesure!!

Et quel métier plus que celui de parent s’apprend seul? 

Vous êtes de réels autodidactes et apprenez « sur le tas ».

Vous développez vos compétences au fur et à mesure, lorsque les circonstances vous y poussent.

Pour certaines d’entre elles, c’est facile, cela « coule de source », mais pour d’autres, que de doutes, d’hésitations, d’essais/erreurs, avec au dessus de votre tête, l’émotion de culpabilité qui pointe si souvent le bout de son nez.

Ce sentiment d’imposture ne peut pas s’exprimer facilement.

C’est uniquement possible lorsque les parents ne se sentent d’avance pas jugés, lorsqu’ils peuvent (enfin?) faire part de leurs doutes.

Cette écoute peut se trouver auprès de proches bienveillants, ou de pairs traversants les mêmes doutes, ou encore face à un professionnel emphatique, et non jugeant.

Il semblerait que ce soit difficile de trouver ce climat là, et de pouvoir avouer que l’on ne se sent pas à la hauteur.

La première étape étant déjà, de pouvoir se l’avouer à soi-même…

Cette prise de conscience n’est pas simple car, comme je l’écrivais plus haut, la culpabilité fait son travail de sape.

En même temps, il se peut que vous pensiez faire tout votre possible, et en même temps, que tout ce que vous faites est inadapté.

En même temps, vous sentez bien que quelque chose cloche, que ce rôle de parent vous demande d’inventer ce dont vous êtes incapables, et en même temps, vous pouvez afficher une confiance de façade.

La clé de tout ça, c’est de pouvoir restaurer de la bienveillance envers vous-mêmes. 

De pouvoir comprendre, réaliser, que ce que vous faites est bien, et bon pour votre enfant. 

Car si ce n’était pas le cas, vous ne vous poseriez même pas la question.

Un parent qui doute, qui s’interroge, un parent conscient de ses limites, est forcément à mes yeux un « bon » parent. 

Bien que je déteste écrire ce mot de « bon », parce que ça voudrait dire que certains sont « mauvais ».

Winnicott parlait de la fameuse mère « suffisamment bonne ». Nous pourrions y ajouter le père!

Tout ça pour dire que l’attention que vous portez à votre enfant, que toutes ces aptitudes que vous développez au fil des jours, des mois et des années, même si elles vous paraissent par moments « à côté de la plaque », seront toujours suffisamment adaptées et « bonnes » pour votre enfant.

Il y aura toujours des moments où vous douterez, des moments où vous ne saurez pas comment faire. 

Mais il y aura toujours des moyens de trouver de l’aide, de poser des questions, en trouvant des personnes bienveillantes, et non jugeantes pour y répondre.

Restaurer la confiance en vous, en vos aptitudes éducatives, permettra aussi de transmettre à votre enfant que lui aussi, il est toujours « suffisamment bon ». Quel beau cadeau pour sa vie d’adulte et de peut-être futur parent!

Nous faisons ce chemin ensemble?

Avec « Parenthèse, la pause parent » en compagnie de pairs, ou en individuel, en travaillant sur votre écologie émotionnelle et votre confiance dans vos aptitudes parentales.

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