Mieux se connaître pour mieux s’orienter : avec quels outils ?

Mieux se connaître pour mieux s’orienter : avec quels outils ?

Comment faire un choix d’orientation ? Voilà une question rencontrée par de très nombreuses personnes : des jeunes lors de leurs études, bien sûr, mais aussi des adultes, à l’occasion d’une reconversion. Bien que fréquemment posée, cette question est loin d’être simple. Cela demande d’effectuer une démarche d’introspection, afin de mieux se connaître pour mieux s’orienter. Cerner son profil personnel et professionnel, réapprendre la connaissance de soi, ce ne sont pas toujours des démarches faciles à accomplir seul. Heureusement, il existe des méthodes et outils d’aide à l’orientation – et pas seulement les classiques tests métiers et autres tests d’orientation. Je vous parle ici de ceux que j’utilise lors de mes séances d’accompagnement de projet professionnel.

Mon outil « socle » lors d’un accompagnement de projet professionnel : Potentialis®

Dans les bilans d’orientation que je propose, que ce soit pour les jeunes à partir de 15 ans, ou pour les adultes qui réfléchissent à une reconversion, j’utilise deux outils principaux :

  • la démarche Potentialis®
  • et l’approche éducative ADVP (activation du développement vocationnel et personnel).

Je les trouve extrêmement pertinents, dans un premier temps, pour apprendre à mieux se connaître soi-même ; pour redécouvrir son fonctionnement. Dans un second temps, ils permettent de mettre en mots des idées qui vont confirmer une piste d’orientation ou découvrir celles qui seraient le plus en adéquation avec son profil. J’ai envie de vous les faire découvrir dans cet article, afin de vous faire entrer dans les coulisses des bilans et tests d’orientation.

Pourquoi la démarche Potentialis® ?

Commençons par la démarche Potentialis®. Il s’agit pour moi du socle du bilan. Je propose 5 formules, avec des durées différentes :

  • 3 pour les jeunes ;
  • 2 pour les adultes.

Quelle que soit la formule choisie, nous commençons toujours par l’auto-évaluation de vos potentiels forts avec la démarche Potentialis®. Pourquoi ? Déjà, parce que j’adore utiliser cet outil ! Il est très ludique, et surtout, il permet une mise en lumière de vos potentiels forts d’une manière simple. Ainsi, vous pouvez mieux comprendre pourquoi, par exemple, ce qu’on vous demande dans votre travail vous semble pénible. Si vous n’avez pas le potentiel fort qui correspond à cette tâche ou à cette fonction, vous aurez besoin d’y mettre beaucoup plus d’énergie qu’une autre personne. Vous vous trouverez parfois en difficulté et risquerez de vous épuiser. En revanche, si on vous demande d’utiliser vos potentiels forts, vous allez vous surprendre à faire preuve de beaucoup d’efficacité. Ainsi, vous prendrez plus de plaisir à effectuer votre travail et vous développerez plus facilement des connaissances et des compétences en lien avec vos potentiels forts. Ce sera un cercle vertueux bien plus motivant ! Les adultes qui viennent me voir pour faire un bilan de potentiels de compétences avec la démarche Potentialis® peuvent ainsi comprendre pourquoi, si tel est le cas, ils souffrent dans leur activité professionnelle actuelle.

Chez les jeunes, Potentialis® va permettre de comprendre quelle est la manière la plus efficace d’apprendre. Connaître leurs potentiels forts va également leur donner plus confiance en eux, parce qu’ils comprendront pourquoi ils réussissent facilement certaines choses, et plus difficilement d’autres.

Comment fonctionne la démarche Potentialis® ?

Les 4 groupes de potentiels

Comment cela se déroule-t-il ? Cette démarche prend en compte 4 groupes de potentiels :

  • les potentiels sensoriels ;
  • les potentiels de créativité ;
  • les potentiels de raisonnement logique ;
  • et les potentiels de communication.

Ils constituent le trajet d’intégration des informations que nous captons dans notre environnement. Voici un peu plus de détails sur chacun d’eux :

  1. A – Les potentiels sensoriels

Avec les potentiels sensoriels (écouter, observer, humer, palper et déguster), vous allez saisir les éléments sensoriels qui vous entourent. Ce sont des « portes d’entrée » et nous n’avons pas tous les mêmes. Certaines personnes, plutôt visuelles, utiliseront essentiellement la vue. D’autres, plus auditives, auront une ouïe plus efficace. D’autres encore utiliseront un ensemble de sens. Grâce à cette auto-évaluation, vous pourrez mieux comprendre ce qui va fonctionner chez vous pour mémoriser. Ainsi, si vous avez une bonne mémoire photographique : faire des schémas ou mettre des couleurs pourra vous permettre d’apprendre plus facilement. Si vous êtes tactile : mettre votre corps en mouvement facilitera sans doute l’apprentissage d’une leçon.

  1. B – Les potentiels sensoriels secondaires

Lorsque les 3 potentiels sensoriels secondaires (humer, palper et déguster) sont forts, cela montre une bonne sensibilité aux choses et aux gens. On parle alors d’une personne intuitive, qui « sent » les tendances, les personnes et les événements.

  • Les potentiels de créativité

Avec les potentiels de créativité, vous en apprendrez plus sur votre sens de l’innovation, ou sur votre efficacité dans l’urgence. Vous réfléchirez à votre adaptation aux changements, et mettrez le doigt sur votre curiosité à découvrir de nouvelles choses.

  • Les potentiels de raisonnement logique

Avec les potentiels de raisonnement logique (rien à voir avec les mathématiques !), vous découvrirez quelle(s) étape(s) de la résolution de problème est ou sont des atouts pour vous.

  • Les potentiels de communication

Enfin, avec les potentiels de communication, vous évaluerez la façon dont vous restituez aux autres les informations perçues et analysées de votre environnement.

Les priorités de vie

Avec Potentialis®, nous travaillions également sur vos priorités de vie. En effet, au-delà de vos compétences, il est important de prendre en compte ce qui est le plus important pour vous, pour votre carrière et votre vie personnelle. À la fin de ce bilan, vous repartez avec des pistes en matière de secteurs d’activités et de fonctions dans l’entreprise qui correspondent à vos potentiels forts et à vos priorités.

Le bilan avec la démarche Potentialis® peut suffire à confirmer que vous êtes sur la bonne voie, ou vous permettre de poursuivre ensuite en autonomie votre exploration des pistes qui se dégagent. Ceci étant, il est également possible de poursuivre avec un bilan plus long.

Mes outils pour approfondir et mieux se connaître pour mieux s’orienter : le modèle RIASEC et la démarche éducative ADVP

Le modèle RIASEC

Pour l’étape suivante, nous utilisons un questionnaire en ligne, selon la typologie RIASEC. Sans rentrer dans les détails, il permet, une fois complété, d’échanger autour de votre profil. Si vous souhaitez en savoir plus cette typologie, vous pouvez vous rendre ici. Cela vous permet d’avoir une autre vision de votre fonctionnement, qui vient confirmer, mais avec un autre point de vue, ce que Potentialis® a mis en lumière. Vous recevez également un contre-rendu écrit de ce questionnaire avec une liste de métiers qui correspondent à votre profil. Il ne faut, bien sûr, pas la prendre au pied de la lettre, mais la regarder comme une liste d’idées, des pistes de réflexion.

La démarche ADVP

Son fonctionnement

Ensuite, si vous choisissez de faire le bilan le plus long (9 h 30 pour les jeunes et 12 h pour les adultes en reconversion), j’utilise la démarche éducative ADVP. Pour en savoir plus sur la théorie de la démarche, ça se passe ici. Grâce aux exercices proposés par l’ADVP, vous allez pouvoir :

  • explorer vos centres d’intérêts ;
  • (re)découvrir vos atouts et compétences ;
  • creuser vos valeurs ;
  • mieux connaître vos traits de personnalité ;
  • ainsi que les conditions que vous souhaiterez rencontrer dans votre travail.

Si vous avez fait votre l’objectif « mieux se connaître pour mieux s’orienter », l’ADVP vous permettra d’aller réellement au bout de cette démarche. Pour se faire, nous utilisons des activités très ludiques, tels que cet exercice « Pourquoi je travaille ? », que je trouve particulièrement pertinent et que je propose de vous détailler ci-dessous.

Exemple d’exercice de la démarche ADVP

Le but ici est de mettre en lumière les valeurs qui vous motivent dans votre travail ou qui donneront du sens à votre future activité professionnelle. Il n’est pas courant de réfléchir à cette question du sens, or cela me semble fondamental de passer par cette étape. En effet, qu’est-ce qui vous donne l’envie de vous lever chaque matin pour aller travailler, si ce n’est le sens que vous donnez à votre activité ?

Dans cet exercice, je vous propose de vous poser cette question : « Pourquoi je travaille ? », et de donner trois réponses. Notez sur une feuille les premières qui vous viennent à l’esprit. Peut-être avez-vous répondu, par exemple : « Pour gagner ma vie, pour me sentir utile, pour transmettre ». Vous allez ensuite reprendre chacune de ces trois réponses et vous poser de nouveau cette question : « Pourquoi ? », et donner de nouveau trois réponses. Par exemple, si vous avez noté : « Pour gagner ma vie. », posez-vous la question : « Pourquoi je veux gagner ma vie ? » et notez trois réponses. Procédez ainsi de nouveau : « Pourquoi je veux avoir un toit sur ma tête ? » Réponse suivante : « Pour me sentir en sécurité ». Ici se dessine un besoin important pour vous : celui de sécurité. Si on poursuit : « Pourquoi je veux me sentir en sécurité ? », « Parce que je ne supporte pas l’idée d’être dans l’incertitude financière », et ainsi de suite. Vous voyez le principe ? Continuez vraiment jusqu’au moment où vous ne trouvez plus de réponse, ou peut-être jusqu’à ce que vous commenciez à tourner en rond. Des besoins et des valeurs importantes pour vous vont émerger : notez-les. Faites cela pour chacune des trois réponses que vous avez données au début. Vos réponses vous semblaient « anodines » ? Vous pensiez que n’importe qui aurait pu donner les mêmes ? Cet exercice vous permettra de constater que des besoins et valeurs intimes, qui ont du sens pour vous, se cachent derrière ces réponses. La suite de l’exercice vous encourage à lister ces valeurs et à les hiérarchiser. Ainsi sera mis en lumière ce qu’il sera essentiel de trouver dans votre future activité professionnelle.

La fin de la démarche

D’autres exercices, avec des supports visuels notamment, vont petit à petit vous permettre de remplir une fiche de synthèse. Celle-ci regroupera l’ensemble du travail et des points que nous explorons ensemble pendant le bilan. Ces exercices prennent entre autres une forme visuelle, notamment lorsqu’il est question des environnements professionnels et de métiers précis. Au fur et à mesure de ce travail et de ce recueil de données, des pistes émergeront.

À la fin du bilan, généralement entre les deux dernières séances, je vous encouragerai à aller explorer concrètement ces pistes, en faisant des recherches et en interrogeant des professionnels. Le but sera de confronter l’idée que vous avez de ce secteur, de cette formation ou de ce métier, avec la réalité. C’est à mon avis une étape importante avant de s’engager dans une voie ou dans une autre.

Vous venez de découvrir des méthodes pour choisir un futur métier. Cependant, gardez en tête que faire un bilan d’orientation n’est pas magique. Quels que soient les outils utilisés, cela demande un travail d’introspection, de questionnement et d’enquête que je ne peux pas mener à votre place. Vous seul avez la possibilité d’entamer et de mener à bien cette démarche de meilleure connaissance de soi. Néanmoins, je suis là pour vous guider. Ensemble, nous verrons pas à pas comment apprendre à mieux se connaître soi-même et comment trouver son orientation professionnelle. Ainsi, à la fin de cet accompagnement, vous saurez qui vous êtes et ce à quoi vous aspirez pour vous épanouir dans votre travail. Si vous souhaitez plus de détails, n’hésitez pas à me contacter afin que nous puissions convenir d’un premier rendez-vous pour faire connaissance et voir ensemble quel bilan serait le plus adapté pour vous ? A bientôt !

Orientation scolaire et professionnelle : besoin d’un guide ?

Orientation scolaire et professionnelle : besoin d’un guide ?

Votre enfant est peut-être rentré cette année dans une de ces classes « charnières » pour sa future orientation scolaire et professionnelle, que sont la 3ème, la 2nde et la classe de terminale. Généralement, les professeurs commencent à parler de cette échéance très tôt dans l’année. Cela peut générer un certain stress, à la fois pour l’adolescent, mais aussi pour ses parents. Vous ressentez la pression de ce choix et ne savez pas comment procéder ? Dans cet article, je vais revenir avec vous sur le « pourquoi » c’est effectivement important de commencer à réfléchir à tout ça dès à présent. Je vais aussi vous proposer des pistes pour avancer dans ces choix pour le futur et vous expliquer qu’un coaching d’orientation scolaire peut être la solution la plus efficace.

Quelles sont les classes importantes pour l’orientation scolaire et professionnelle ?

Tout d’abord, revenons sur ces fameuses « classes charnières ».

La classe de 3ème

En fin de collège, votre enfant va avoir à faire un choix pour la suite de sa scolarité. Plusieurs possibilités vont s’offrir à lui :

  • poursuivre en 2nde générale et technologique ;
  • ou s’engager dans un cursus professionnalisant.

Même s’il « reste sur les rails » d’un cursus général ou technologique, il aura à trancher parmi différentes options qui lui permettront de faire un autre choix en fin de 2nde.

Votre enfant sait peut-être déjà que le cursus général n’est pas fait pour lui, parce qu’il est, justement, trop général. Il est possible qu’il estime avoir besoin d’un apprentissage plus centré sur le concret. Il a même éventuellement une idée du métier ou du secteur dans lequel il veut travailler dans quelques années. Peut-être n’a-t-il pas envie de faire de longues études. Si tel est le cas, il est primordial de réfléchir rapidement à son orientation : certains secteurs professionnels recrutent leurs futurs élèves assez tôt dans l’année scolaire. De plus, certaines formations reçoivent beaucoup de demandes, sans forcément avoir de place pour tout le monde ! Bref, la 3ème est la première « année charnière ».

La classe de 2nde

Pour les classes de 1ère et Tale, les enseignements de spécialité viendront colorer le futur baccalauréat de votre enfant et donc son orientation post-bac. Depuis la réforme de 2018, les anciennes filières générales (L, S et ES) n’existent plus. Les élèves peuvent théoriquement modeler une filière « sur-mesure ». L’objectif étant d’éviter les cloisonnements et les fermetures de portes que ces derniers engendrent. Assez tôt dans l’année scolaire, les élèves de 2nde émettent des vœux pour les enseignements qu’ils souhaitent suivre à partir de la classe de 1ère.

La classe de Terminale

Enfin, en Tale, les choix pour le post-bac s’effectuent dès le mois de janvier et se clôturent en mars (quel que soit le type de bac : général, technologique ou professionnel). Du coup, il est vraiment pertinent d’y réfléchir dès le mois d’octobre, si ce processus n’a pas été entamé en classe de 1ère (ce qui est préférable, afin de s’accorder du temps).

Pourquoi est-il important d’y penser dès le début de l’année ?  

Parce que cela permet d’éviter les choix précipités

Je suis consciente de paraphraser ce que les profs expliqueront à vos enfants (si ce n’est déjà fait) et vous répéter à vous lors des réunions au collège ou au lycée. Ce peut être barbant, mais c’est vraiment important de se laisser un peu de temps pour réfléchir à tout ça. Cela permet de ne pas se retrouver confronté à un choix de dernière minute, fait un peu dans l’affolement, voire parfois même « au pif ». Aborder sérieusement ce sujet assez tôt dans l’année vous évite également de faire un choix qui serait uniquement guidé par les résultats scolaires – qui sont certes à prendre en compte, mais ne doivent pas décider de tout. Ce serait dommage de ne pas tenir compte de ce que souhaite vraiment votre enfant, n’est-ce pas ? Pour résumer : quand les enseignants vous rabâchent tout cela, ce n’est pas juste pour mettre de la pression à tout le monde. Ils le font parce que c’est vraiment important.

Parce que les professeurs et psychologues scolaires n’ont pas le temps pour cela

Malheureusement, les jeunes que j’accompagne me confient souvent qu’ils se sentent abandonnés sur ces questions-là. Leurs parents partagent également ce ressenti. Non pas que les enseignants y mettent de la mauvaise volonté, non non ! De plus en plus de moments sont prévus dans les emplois du temps pour réfléchir autour de l’orientation. Les psychologues de l’éducation nationale sont, eux aussi, là pour aider vos enfants. Cependant, ils manquent cruellement de temps pour le faire et ne peuvent pas être complètement disponibles pour accompagner votre enfant dans cette réflexion. Commencer dès le début de l’année à y penser est donc une solution pour se laisser le maximum de chance d’y consacrer le temps nécessaire.

Pourquoi un coaching d’orientation scolaire est-il une bonne idée ?

Parce que c’est une réflexion sur soi-même importante à mener

Ce qui est primordial lorsque l’on veut réfléchir à son futur professionnel, c’est de mener une réelle réflexion sur soi-même. Cela peut passer par différentes étapes :

  • apprendre à mieux se connaître ;
  • comprendre son fonctionnement ;
  • identifier ses potentiels et qualités ;
  • réfléchir sur ses valeurs, sur les conditions de travail souhaitées,
  • savoir quelles aptitudes on souhaite développer…

Ce travail de réflexion là, il prend du temps et demande de la disponibilité, de la part du jeune, mais également de la personne qui va l’accompagner.

Parce que vous ne connaissez pas forcément les bons outils

Cette réflexion, vous pouvez la mener avec votre enfant, ensemble, si vous et lui vous sentez partants et à l’aise pour cela. Cependant, cela nécessite de savoir comment procéder. Voilà ce que je vous conseille pour commencer cette démarche : débuter par cet exercice intéressant. En lien avec le site de l’ONISEP, je l’appelle « les métiers selon mes goûts » et le propose régulièrement dans mes accompagnements. Il permet de travailler sur l’orientation en partant des centres d’intérêts. Voici son déroulé :

Dans un premier temps, choisis dans cette liste de goûts et d’intérêts les propositions qui te correspondent :

  • Je voudrais être dans le spectacle.
  • J’aime les sensations.
  • J’ai envie de travailler de mes mains.
  • Je souhaite faire respecter la loi.
  • Je voudrais être dans l’audiovisuel.
  • J’aime le sport.
  • J’aimerai soigner.
  • Je voudrais faire des expériences.
  • Je suis branché high-tech.
  • J’aime le commerce.
  • J’adore m’occuper d’enfants.
  • Je désire être utile aux autres.
  • Je voudrais être « aux commandes ».
  • J’aime la mode.
  • Je voudrais m’occuper d’animaux.
  • J’aimerai un pro du bâtiment.
  • Je suis accro au multimédia.
  • J’aime la nature.
  • Je souhaite réparer, bricoler.
  • Je voudrais être un pro de la conduite.
  • J’aime la communication.
  • Je passe mon temps à dessiner.
  • J’estime important de protéger la planète.
  • Je suis fort(e) en langues.
  • J’aime bouger.

Dans un second temps, connecte-toi sur le site de l’ONISEP. En haut de la page d’accueil, clique sur l’onglet « métiers/des métiers selon mes goûts ». En plus de cette liste, tu retrouveras les différents profils correspondants. Un petit « test » te sera proposé, si cela te tente. Sur cette page, tu auras tout le loisir d’explorer une à une les propositions que tu as sélectionnées. En cliquant sur les liens des métiers proposés, tu auras accès à plus d’informations. Note les métiers qui t’inspirent et creuse les pistes qui te semblent les plus intéressantes, toujours grâce au site de l’ONISEP (fiche métier, formation, accès à la profession, etc.). Tu peux élargir tes recherches à d’autres sites :

Cet exercice est un premier pas intéressant pour ouvrir le champ des possibilités et trouver des informations pertinentes. L’étape d’après peut être d’aller rencontrer des professionnels, de faire des mini-stages, d’aller visiter (si c’est possible cette année) des salons, etc.

Parce que la position de parent n’est pas forcément la plus simple

Certains parents me partagent que c’est compliqué de travailler sur ces questions d’orientation avec leur enfant, parce que tout le monde stresse avec ça. La tension finit par monter et il devient impossible d’arriver à prendre du recul. De plus, la relation parent-enfant peut être plus compliquée à cette période de la vie. Du coup, faire intervenir un tiers peut être une bonne idée. Il peut s’agir du professeur principal de votre enfant, ou du psychologue/conseiller d’orientation de son établissement scolaire. Même si comme je l’écrivais plus haut, le temps peut leur manquer, en s’y prenant à l’avance, des rendez-vous individuels sont possibles.

Rencontrer une personne extérieure à l’établissement et à la famille, qui est formée à accompagner le processus de choix d’orientation scolaire et professionnelle est également une solution. C’est ainsi que certaines familles arrivent jusqu’à moi et que nous entamons une démarche d’accompagnement autour de ces choix. Prendre du temps, prendre son temps, pour réfléchir à ces questions me semblent primordial. Non pas que ce soit grave de se tromper dans son choix : seul l’avenir peut nous dire cela. Mais une personne extérieure aura plus de recul face à ces questions et saura utiliser des outils pertinents.

Ensemble nous avançons pas à pas, lors d’un accompagnement plus ou moins longs (de 4 h 30 à 9 h 30), adapté à chacun, en utilisant des outils qui ont fait leurs preuves (Potentialis, l’ADVP) pour une meilleure connaissance de soi et de son fonctionnement dans les questionnements autour de l’orientation.

Vous savez maintenant pourquoi il est important de commencer dès le début de l’année à se questionner sur l’orientation scolaire et professionnelle de votre enfant ou adolescent. Prenez un peu de temps pour y réfléchir ensemble et, si le besoin s’en fait sentir, n’hésitez pas à me contacter pour un coaching d’orientation scolaire. Ces accompagnements peuvent se faire en ligne ou à mon cabinet.