Le tableau de récompenses : l’allié de vos nouvelles habitudes

Le tableau de récompenses : l’allié de vos nouvelles habitudes

Peut-être avez-vous remarqué qu’il est parfois difficile d’aider votre enfant à installer de nouvelles habitudes. En effet, il peut être compliqué pour lui de rester motivé lorsque vous lui demandez d’adopter un nouveau comportement. De même, j’imagine que vous avez constaté que c’est valable pour vous aussi. Que l’on soit parent ou enfant : mettre en place une nouvelle habitude et rester motivé est complexe. Dans cet article, je vais vous proposer de mettre en place un outil de motivation qui fonctionne : le tableau de récompenses, ou tableau de motivation. Ce système peut être très efficace, mais nécessite d’être réfléchi en amont, tant dans sa fonction que dans sa forme.

Pourquoi est-ce difficile d’adopter une nouvelle habitude ?

Ah la motivation… Voilà un sujet riche et complexe sur lequel nous pourrions échanger durant des heures !!! Constater que son enfant a du mal à rester motivé pour adopter un nouveau comportement, c’est agaçant. N’est-ce pas ? Cela génère à coup sûr des tensions dans votre relation. Cette nouvelle habitude dans laquelle votre enfant semble ne pas s’engager est pourtant si importante pour vous !

Exemple sur la motivation des enfants

Prenons un exemple concret. Chaque matin, votre fille de 6 ans met des heures – du moins vous semble-t-il – à se préparer pour aller à l’école. Tous les matins, tous les jours, c’est la même « bataille ». Ah, c’est exaspérant ! Vous avez déjà tout essayé :

  • la réveiller plus tôt ; 
  • préparer les affaires la veille au soir ;
  • aller dans sa chambre toutes les 5 minutes pour lui dire de se dépêcher ;
  • faire mine de partir sans elle ;
  • crier, hurler ;
  • la menacer de la priver de son temps d’écran, de sortie, de dessert…

Tout cela n’a rien changé. Ou bien, lorsque cela a fonctionné une fois, ce fut déjà le bout de monde. Du coup, que faire ?

Conseils pour garder sa motivation à adopter une nouvelle habitude

Une proposition que je fais aux parents dans ce genre de situation est de mettre en place un tableau de motivation, ou tableau de récompenses. Nous verrons cela plus en détails un peu plus bas.

Mettre en place des challenges et féliciter chaque réussite

Toutefois, avant cela, je leur propose, encore et toujours, d’encourager leur enfant et de le féliciter lorsqu’il réussit le challenge proposé. En effet, je suggère souvent de présenter les « tâches » comme un challenge, un défi, un jeu. Dans l’exemple donné ci-dessus, le défi pourrait prendre la forme d’un minuteur, indiquant à votre fille le temps imparti pour se préparer. Pour apporter véritablement un aspect de jeu, proposer à votre fille, par exemple, de « franchir la ligne d’arrivée » avant la sonnerie. Si elle a une fratrie, tentez par exemple : « celui qui est prêt à partir en premier a gagné ». Transformer la contrainte en jeu, en défi, est un truc qui fonctionne bien avec les enfants. Et je le répète : n’oubliez jamais de le féliciter lorsqu’il a réussi le challenge.

Garder en tête que la réussite est la meilleure des motivations

Pourquoi est-ce que je répète sans cesse qu’il est important de féliciter son enfant ? Réfléchissez : qu’est-ce qui aide chacun de nous, enfant ou adulte, à rester motivé ? Ce sont les moments où nous réussissons ! Vous ne trouvez pas ? Imaginons que vous vous êtes fixé comme challenge de vous (re)mettre au sport. Ne sentez-vous pas poindre une vague de motivation à chaque fois que vous avez réussi à lever vos fesses du canapé pour mettre vos baskets ? N’est-ce pas motivant quand, au bout de quelques semaines, vos proches commencent à vous dire que vous semblez plus en forme ou avez meilleure mine ? N’êtes-vous pas, comme nous toutes et tous, sensibles, pour rester motivé(e)s, à une forme quelconque de récompense, même si elle vient de vous-même ? D’ailleurs, n’oubliez pas de vous féliciter vous-même pour chaque réussite ! Il n’y en a pas de petite, ni pour vous, ni pour votre enfant.

Qu’est-ce que la motivation ?

Qu’est-ce, au final, que la motivation ? Elle peut être de deux sortes : la motivation intrinsèque, qui vient de vous-même, et la motivation extrinsèque, qui vient de l’extérieur.

La motivation intrinsèque

Pour l’enfant (comme pour vous !), la motivation intrinsèque peut-être le plaisir, l’intérêt, ou l’importance qu’il accorde à ce qu’il fait. D’où, pour reprendre notre exemple, l’idée de transformer la consigne en jeu, en défi. Si votre fille, grâce au jeu mis en place, s’amuse en essayant de s’habiller plus vite : elle sera plus motivée pour adopter cette nouvelle habitude. Vous pouvez, de ce fait, réfléchir à tout ce qui peut aller dans ce sens pour aider votre enfant à être plus motivé.

La motivation extrinsèque

La motivation extrinsèque, ce sont les punitions et les récompenses. Ce système de motivation donne lieu à beaucoup de débats dans le monde de l’éducation. Il y a plusieurs raisons à cela :

  • D’abord, parce que la motivation par la punition est liée au fait que l‘enfant veut éviter quelque chose, tandis que celle par la récompense, qu’il veut obtenir quelque chose. De ce fait, cette motivation semble un peu « artificielle », car déconnectée de son objet.
  • De plus, la motivation extrinsèque risque de s’étioler, de ne pas fonctionner à long terme. En effet, une fois la récompense obtenue – lorsqu’il est question de récompense – l’enfant risque de laisser sa nouvelle habitude au placard. Ainsi, le parent sera contraint de réfléchir à une nouvelle récompense (ou à une nouvelle punition).

Je suis bien d’accord avec ces points.

Exemple d’utilité de la motivation extrinsèque

Cependant, cela peut être nuancé. Le système de récompenses me semble utile pour, en quelque sorte, « démarrer la machine ». Reprenons notre regard d’adulte et l’exemple du sport, afin que je vous explique cela. Ceux d’entre vous qui sont sportifs se souviennent sans doute de leurs débuts. Je vais vous parler de mon expérience personnelle, parce que c’est celle que je connais le mieux, même si la vôtre est peut-être différente. Lorsque je me suis mise au sport, il y a 3 ans environ, ce fut (très) compliqué… Je n’en avais presque jamais fait et chaque séance était difficile. Je n’y prenais pas beaucoup (pas du tout ?) de plaisir. Mais améliorer ma santé était primordial. Cette motivation intrinsèque avait été déclenchée par un cardiologue qui m’avait très délicatement évoqué le fait que mon surpoids était sans doute la raison de mes essoufflements perpétuels… Néanmoins, ce qui m’a beaucoup aidée les premiers mois, est une motivation extrinsèque. Je m’étais promis, si j’allais au bout du premier programme de remise en forme que j’ai suivi, de m’offrir une nouvelle paire de baskets qui me faisait de l’œil. Bien sûr, ce n’est pas la seule raison qui m’a poussée à rester motivée, mais tout de même, je les regardais souvent sur le site du marchand, et j’ai tenu bon ! Lorsqu’au bout de 3 mois, je suis arrivée à la fin du programme, je me les suis achetées. Quelle belle récompense je me suis faite après tous ces efforts ! N’avez-vous pas déjà vécu ça ? Aujourd’hui, le sport fait partie de ma vie, et d’autres sources de motivation intrinsèque font que je continue. Cependant, je n’oublie pas que ce « coup de pouce » extrinsèque a pesé dans la balance.

Tableau de récompenses : pourquoi et comment le mettre en place ?

Pourquoi utiliser un tableau de récompenses ?

Vous comprenez maintenant pourquoi il me semble qu’utiliser un tableau de motivation peut être une piste intéressante pour encourager votre enfant à adopter une nouvelle habitude. Cependant, il est important de se demander comment l’utiliser. Ces récompenses doivent rester un « starter » de motivation, et non pas un principe universel. Vous voyez ce que je veux dire ?

Encore une fois : la première des récompenses pour un enfant, c’est l’encouragement et les félicitations de ses parents. Introduire un système de récompenses nourrit le plaisir dans un premier temps, avant que la nouvelle habitude ou le comportement ne soit devenu habituel. À ce moment-là, le tableau peut être mis de côté, ou utilisé pour une autre chose.

Comment mettre en place son tableau de motivation ?

Suivez ces quelques conseils pour mettre en place votre tableau :

  1. Le principe

Le principe du tableau de motivation est simple : lorsqu’il agit comme on lui a demandé, l’enfant accumule sur un tableau des autocollants ou des points. Ils lui permettront ensuite d’obtenir une petite récompense. Ces récompenses peuvent être définies avec l’enfant. Je conseille de privilégier des moments de qualité, plutôt que des objets matériels. Ce système peut être mis en place dès l’âge de 3 ans.

  • Un objectif précis

Il est très important que l’objectif soit défini précisément, afin que votre enfant sache ce que vous attendez de lui. Par exemple : « Tu dois t’habiller plus vite le matin », c’est un peu flou. Par contre, « Tu dois être habillée avant que le minuteur sonne », c’est un objectif précis.

  • Une récompense prévue ensemble

Définissez ensemble combien de points sont attribués pour chaque réussite et combien sont nécessaires pour obtenir la première récompense. Vous trouverez facilement sur Internet des idées de tableaux. Je vous en ai mis quelques-unes dans un de mes tableaux Pinterest. Le créer avec votre enfant peut être une idée d’occupation pour un après-midi pluvieux !

Tout comme le bocal des fiertés dont je vous ai parlé dans cet article : cela peut être motivant que le tableau soit affiché dans un endroit où tout le monde peut le voir. Si vous avez plusieurs enfants, prévoyez plusieurs tableaux. Comme pour le bocal, il est interdit d’enlever des points !!! Ce qui est gagné est gagné ! De plus, le tableau ne doit pas devenir un objet de chantage, ni pour vous, ni pour l’enfant. Enfin, pourquoi ne pas prévoir un tableau pour chaque membre de la famille ? Je suis certaine que vous aussi avez des défis à relever pour ancrer de nouvelles habitudes ! Alors, combien de points (et de séances de sport !) pour les nouvelles baskets ? Combien de mois sans fumer avant ce fameux restaurant que vous vous êtes promis de tester ?

Encore une fois : utilisé à bon escient, je trouve que le tableau de motivation est un outil pertinent, propre à encourager la motivation intrinsèque à émerger. Je sais que certain considèrent cela comme une forme de manipulation. Ce n’est pas mon avis, si tant est qu’il soit utilisé d’une manière adaptée et réfléchie et non pas, comme je l’écrivais plus haut, comme un objet de chantage. Le tableau de récompenses représente plutôt pour moi un moyen d’encourager l’enfant, ou de nous encourager nous, à tendre vers la réussite d’un objectif. La mise en place d’une nouvelle habitude, même si elle nous tient à cœur, peut être compliquée à mettre en route quand le plaisir ne se présente pas tout de suite d’une manière évidente… Qu’en pensez-vous ?

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Les bonnes résolutions de la rentrée : on adopte ou pas ?

Les bonnes résolutions de la rentrée : on adopte ou pas ?

Est-ce que, pour vous aussi, septembre est comme un deuxième 1er janvier ? Vous savez, ce moment où nous prenons les bonnes résolutions de la rentrée ! En ce qui me concerne, je suis restée sur le modèle de l’année scolaire parce que les enfants et adolescents que j’accompagne vivent sur ce rythme. Et du coup, leurs parents aussi ! Cependant aujourd’hui, je n’ai pas envie de vous proposer un énième article sur ce sujet de la rentrée. Je préfère partager avec vous quelques pistes pour adopter vos nouvelles habitudes. Vous vous demandiez comment tenir vos bonnes résolutions ? Suivez le guide !

La pression de la rentrée scolaire

Les origines du stress de la rentrée

Mais avant d’aborder le sujet des bonnes résolutions, parlons brièvement de votre enfant et de la pression que la rentrée peut engendrer pour lui. Ce poids peut être ressenti parce qu’il vit un moment charnière de sa scolarité. Bien sûr, nous pensons tout de suite à l’entrée à l’école maternelle, au CP, au collège, au lycée ou en études supérieures. Cela fait autant de « paliers » à franchir qui peuvent sembler délicats. Cependant, pour de nombreux enfants ou adolescents, cela ne pose pas de problèmes. Il peut même s’agir d’une source de joie ! J’ai remarqué que, parfois, ce sont les parents qui sont les plus inquiets… Qu’en pensez-vous ?

Cela dit, il arrive malgré tout que les enfants/ados soient inquiets, et dans ce cas, il est important de l’entendre.

La rentrée en maternelle

Pour l’entrée à la maternelle, la visite n’a peut-être pas pu avoir lieu vu la situation sanitaire actuelle… Mais il est possible que vous voyez passés devant l’école maintes et maintes fois ? Ainsi, vous aurez présenté l’environnement à votre enfant, au moins de l’extérieur. Il n’y a pas de raisons que cela soit difficile pour lui, même si, pour certains, les premiers temps peuvent être délicats. Les enseignantes de petite section ont généralement l’habitude d’accompagner les enfants dans ces moments de première séparation pour certains. Comment cela se passe pour votre enfant ? Courage !

La rentrée au CP

L’entrée au CP pose moins souvent problème. Mais certains enfants, en raison d’une nature inquiète ou perfectionniste, peuvent se mettre de la pression. Pour d’autres, c’est ce passage d’un univers ludique et vivant à un univers plus sérieux qui va être challengeant. Être contraint à rester assis longtemps s’avère vite un vrai défi pour certains ! Là aussi, le dialogue avec l’enseignant(e) peut aider.

La rentrée au collège

Parlons de la fameuse entrée en 6ème ! Je dis « fameuse » parce que c’est une situation où j’observe plus souvent de l’anxiété. Pour certains enfants, c’est une sacrée révolution ! Dans ce cas-là, n’hésitez pas à pratiquer l’écoute active. Votre enfant a besoin d’être entendu dans ses craintes. Vous avez envie de le rassurer et c’est tout à fait normal ! Mais ses inquiétudes sont légitimes, ne les diminuez pas. Recevoir votre attention et vous savoir en pensées avec lui sera une sacrée ressource.

La rentrée au lycée

Pour l’entrée au lycée, j’ai l’impression que ce sont plus souvent les parents qui sont inquiets (de cette fameuse « marche » !), que les adolescents. En cause, sans doute, les premières réflexions à avoir sur l’orientation, qui s’ajoutent par rapport aux rentrées précédentes. Les jeunes ne se posent parfois pas encore de questions sur ce sujet (ce qui est tout à fait légitime !), alors que la pression monte pour vous. Nous en reparlerons dans un tout prochain article…

La rentrée dans le supérieur

L’entrée dans le supérieur peut être, elle aussi, source de stress. En effet, elle est synonyme, pour certains jeunes, du départ de la maison. Cela nécessite, tant sur le plan des apprentissages que de la vie quotidienne, d’apprivoiser une nouvelle indépendance !

Les bonnes résolutions de la rentrée : mon mode d’emploi

La rentrée, je l’écrivais donc en préambule, c’est souvent le moment des « bonnes résolutions ». Si vous voulez faire de ces décisions une réussite, il ne faut pas les improviser. Prenez le temps de vous poser les questions suivantes.

Pourquoi spécialement à la rentrée ?

Et oui ! Il n’y a pas de bon ou de mauvais moment pour mettre en place de nouvelles habitudes. Du coup : pourquoi prendre ces bonnes résolutions à la rentrée ? Que vous vous exhortiez au changement à coup de :

  • « cette année, je me remets au sport » ;
  • « en septembre, j’arrête de fumer » ;
  • « à partir d’aujourd’hui, je mange sainement » ;
  • et autres mise en place de nouvelles habitudes familiales ou remise à plat des règles de la maison ;

Vous pourriez tout aussi bien commencer cela à un autre moment de l’année. Certes, la reprise du rythme imposé par la scolarité est une bonne occasion à saisir pour « un nouveau départ ». Mais nous allons le voir : essayer de tout changer d’un coup n’est pas forcément le meilleur chemin vers la réussite, aussi motivé soit-on.

Comment adopter de nouvelles habitudes ? Mes 7 conseils

1)      S’accorder le bon délai

Ce que vous ne devez jamais oublier, c’est que mettre en place une nouvelle habitude demande du temps et de la persévérance. Le fait que ce soit la rentrée ne sera pas miraculeux. Quel que soit le moment que vous choisirez, cela pourra être, et sera sans doute, un challenge.

2)      Vérifier que cette résolution est bien la vôtre

La première chose que j’ai envie de vous suggérer, c’est de vérifier que cette habitude que vous souhaitez vient vraiment de vous. Est-ce une envie personnelle ou une prescription ? Évaluez votre motivation. Est-elle intérieure ou extérieure ? Si elle est externe, avez-vous envie qu’elle devienne la vôtre ? Cette envie d’arrêter de fumer ou de perdre du poids, d’où vient-elle ? Du médecin qui vous a fait la leçon pour la énième fois lors de votre visite de rentrée ? D’une expérience vécue cet été d’essoufflement lié au tabac ou de douleurs articulaires liées à votre surpoids ? Cette idée de faire des roulements pour vider le lave-vaisselle (exemple pris au hasard !) vient-elle d’une réflexion de votre belle-mère cet été ? Ou d’un profond ras-le-bol de tout faire à la maison ? Les bonnes résolutions que vous arriverez le mieux à tenir sont celles qui viennent de votre propre expérience intérieure.

3)      Prévoir les envies d’abandon

Posez-vous ensuite cette question : qu’est-ce que je prévois de faire si j’ai envie d’abandonner ? Ne soyez pas superstitieux-se en vous disant que si vous pensez au pire, il va arriver (même si c’est souvent vrai puisque nos pensées créent notre réalité). Il s’agit ici d’être réaliste.

Après l’arrêt du tabac, il arrivera que vous ayez une sacrée envie de fumer. Votre cerveau, qui sera en mode « survie », voudra forcément que vous restiez dans votre ancienne habitude. Il vous enverra des pensées du type :

  • « allez, une dernière » ;
  • « ce n’est pas grave, tu arrêteras le mois prochain » ;
  • « t’inquiète, avec une seule tu ne replongeras pas, tu contrôles ! » ;
  • ou encore « bon finalement tu arrêteras le 1er janvier ».

Dans la mise en place d’un roulement pour vider le lave-vaisselle, vous pourriez être tenté(e), après avoir dû le rappeler chaque soir depuis 3 jours, de le faire vous-même pour gagner du temps. Je vous laisse adapter à votre propre résolution.

Dans le premier exemple, ayant anticipé les pensées qui pourraient advenir, vous pourriez avoir prévu de remercier votre cerveau d’être si prévenant avec vous en voulant vous éviter de sortir de l’autoroute bien connue. Vous rajouterez que vous avez décidé de faire autre chose et de créer un nouveau chemin d’actions à mettre en place. Vous pourriez accueillir cette émotion de manque ou de frustration, par exemple :

  • en faisant un exercice de pleine conscience ou de respiration ;
  • en sortant faire un tour ;
  • ou en téléphonant à une amie dont vous savez qu’elle vous soutient dans votre démarche.

Dans le second exemple, vous pourriez vous rappeler que Paris ne s’est pas fait en un jour, et qu’après avoir rappelé à votre fils pour la énième fois que c’est bien son tour de vider le lave-vaisselle, cela finira par arriver qu’il le fasse de lui-même (enfin, nous l’espérons tous) !

4)      Faire un pas après l’autre

Ne tentez pas de mettre en place plusieurs choses à la fois. Par exemple : arrêter de fumer, vous (re)mettre au sport, cuisiner plus, ne plus crier sur les enfants, et peut-être encore d’autres choses. Ce serait beaucoup beaucoup trop : une chose après l’autre et un pas à la fois !

5)      Garder à l’esprit pour qui vous avez pris ces décisions

Prenez vos bonnes résolutions vis-à-vis de vous-même, ainsi que vis-à-vis d’autres personnes spécifiques. Choisissez ces personnes non pas parce qu’elles viendront vous « fliquer » (choisissez auprès de qui vous allez vous engager !), mais parce que vous vous sentirez plus fermement engagé(e) dans votre décision.

Une fois cette nouvelle habitude bien engagée et sur les rails, vous pourrez alors passer à la suivante. Vous découvrirez sans doute que grâce à cette première nouvelle habitude, la seconde sera plus facile que vous ne le pensiez.

6)      Tester sur une petite durée et faire un bilan avant de continuer

Vous pouvez, si cela vous inspire, commencer petit pas par petit pas. Par exemple : prévoir une semaine sans fumer (ou sans sucre, ou sans toucher au lave-vaisselle !), et faire le point au bout de la semaine. Est-ce OK de continuer ? Comment l’avez-vous vécu ?

7)      S’encourager mutuellement

C’est très important : célébrez vos victoires !!! Chaque journée de réussite vaut la peine de se féliciter ! Idem pour votre enfant ! Chaque fois qu’il ou elle a rempli sa mission de la journée, notez que vous l’avez remarqué. Oui, je sais que vous pensez que c’est juste normal, mais notre motivation à tous est grandement amplifiée lorsqu’elle est encouragée. La mise en place d’une nouvelle routine, ou la décision de sortir d’une addiction demandent du courage. N’oubliez jamais de vous féliciter et/ou de féliciter votre enfant pour chaque nouvelle étape franchie. Se poser des défis en famille peut décupler les réussites et les victoires !

Et pour vous, quelle sera la nouvelle habitude mise en place cette année ? Si vous avez besoin d’être accompagné(e) dans ce nouveau défi : n’hésitez pas à me contacter. Nous pouvons faire ce chemin ensemble, en définissant, par exemple, le plan d’action qui sera le plus pertinent pour ce nouvel objectif. À très vite !

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