Penser à soi : faites de vous-même une priorité !

Penser à soi : faites de vous-même une priorité !

La plupart des mères que je rencontre se font toujours passer au second plan. Voir en je ne sais pas combientième plan, après : leurs enfants, leur travail, leur conjoint, leur famille, leur… je vous laisse faire votre classement. Et quand j’évoque avec elles l’idée saugrenue de penser à elles en premier, elles ouvrent des yeux ronds. Comme si je disais une absurdité totale, comme si ce n’était pas logique, comme si c’était contre-intuitif… Pourtant, si elles viennent me voir, c’est parce qu’elles n’en peuvent plus, qu’elles se sentent épuisées, ou complètement éloignées de l’image de la mère qu’elles aimeraient être. Vous vous reconnaissez (un peu) ? Dans cet article, nous allons voir pourquoi, au contraire, c’est une excellente idée de penser à soi. Je vais vous proposer quelques pistes pour commencer à le faire, concrètement.

Pourquoi faire de soi une priorité ?

Prendre soin de soi n’est pas égoïste

La première pensée qui vous traverse sans doute l’esprit, c’est que ce serait complètement aberrant de ne pas vous occuper d’abord de vos enfants (ou de votre conjoint(e), travail, parents…). D’ailleurs, cela fait des années (vous ne savez même plus combien) que vous n’avez pas pris un long moment pour prendre soin de vous. Et puis est-ce que tout le monde ne conseille pas de penser à… son couple, sa carrière, ses parents vieillissants (ou pas !), son chat, sa voisine ou qui sais-je… Peut-être avez-vous grandi avec cette injonction, non dite, du dévouement, du don de soi. Du coup, cela vous paraît être une idée bizarre que de vous mettre au premier plan. D’ailleurs, ce serait très autocentré, voir égoïste. Et donc, vous remettez toujours à… jamais, le moment où vous pourrez prendre soin de vous. Pas seulement au niveau physique, mais aussi au niveau mental.

Prendre soin de soi est au contraire une nécessité

Dans la vie de tous les jours

Pour bien vous expliquer pourquoi il faut savoir penser à soi, je vais utiliser une métaphore. Vous la connaissez peut-être, car je la propose à tous mes clients ou presque (parce que les hommes ne sont pas épargnés dans l’histoire, même si je prends ici l’exemple des mères).

Je ne sais pas si vous avez déjà pris l’avion, sinon je vous laisse imaginer. Avant le décollage, l’hôtesse (ou le stewart) présente les consignes de sécurité. Elle nous explique que si la cabine subit une dépressurisation, des masques à oxygène tomberont du plafond. Elle rajoute ensuite qu’il est indispensable de mettre le nôtre en premier, avant de penser à aider notre voisin à mettre le sien. Pourquoi ? Parce que sinon, nous risquons de mourir tous les deux, tout simplement. Si nous ne pouvons pas respirer, nous ne pourrons rien faire pour aider les autres. Je suppose que tout le monde me suit ?

Dans la vie de parent

Dans votre quotidien de parent, c’est exactement la même chose. Si vous vous laissez tomber, vous ne pourrez plus, au bout d’un moment, prendre soin de vos enfants. Si vous ne prenez pas soin de vous, de votre physique et de votre mental, vous finirez par être épuisée. Vous aurez des comportements qui vous éloigneront de vos valeurs phares, de la vie que vous souhaitez mener et de ce qui est important pour vous. Les premières personnes qui en subiront les frais, ce sont vos enfants :

  • Parce que si vous êtes épuisée, vous serez certainement beaucoup moins patiente.
  • Parce que si vous ne prenez pas régulièrement du temps pour vous, vous serez plus encline à vous laisser déborder par vos émotions.

Plus vous laisserez vos besoins de côté, moins vous pourrez vous occuper de ceux de vos enfants. Et ça tombe mal parce qu’ils ne savent pas le faire tout seuls, surtout les plus jeunes. Bon, je pense que je commence à vous convaincre de cette nécessité de prendre soin de vos besoins en priorité ?

Comment (vraiment) penser à soi ?

Alléger son quotidien

À ce moment-là de notre conversation (si on imagine que nous sommes l’une en face de l’autre), la première pensée, et donc, parole que vous pourriez me soumettre pourrait être : « Mais je n’ai pas le temps de prendre soin de moi » ! Du coup, je vous invite déjà à lire ou relire cet article où je vous parle de la façon dont vous pouvez alléger votre quotidien, afin de dégager de la place dans votre emploi du temps.

Rester rigoureux dans cet engagement

Une fois cela fait, la tentation pourrait être de remplir ce temps par tout un tas d’autres occupations autres que « prendre soin de soi ». Là, il va falloir que vous soyez ferme avec vous-même… et que vous preniez la décision, l’engagement, vis-à-vis de vous, en l’annonçant aux autres, que vous devez faire de vous une priorité.

Je sais combien c’est difficile.

Notre « code de bonne conduite » concernant le rôle de mère nous dicte de ne surtout pas faire ça. Vous avez peut-être (sans doute) encore beaucoup de freins. Il vous faudra repousser des réticences, des pensées limitantes qui vous empêchent de franchir cette étape. Je vous assure que c’est pourtant nécessaire et primordial de travailler là-dessus et de franchir ce pas.

Lister des activités concrètes

Maintenant que vous avez pris cet engagement, vous ne savez peut-être pas par où commencer. Je propose souvent à mes clients de faire des exercices d’écriture. Si cela ne vous parle pas, vous pouvez aussi les faire à l’oral, en vous enregistrant avec votre téléphone par exemple. Cependant, je reste fan des exercices écrits parce que je les trouve plus puissants. Je propose généralement un support pour les faire plus facilement. Cet exercice s’appelle « Les ailes du désir », en voici le détail.

Commencez par lister toutes les choses que vous aimeriez faire pour prendre soin de vous. Vraiment, laissez filer votre stylo (ou vos doigts sur le clavier) : notez TOUT ce qui vous vient à l’esprit. Sans doute, ce dernier va-t-il en même temps vous proposer des pensées telles que : « Mais c’est impossible ! », ou encore « Tu n’auras jamais le temps/l’argent/le cran de le faire ». Observez ces pensées sans vous laisser embarquer. Remerciez gentiment votre esprit de vouloir prendre soin de vous et ramenez votre attention sur cet exercice de brainstorming.

Etablir des priorités

Une fois cette liste établie, hiérarchisez les idées qui sont venues : de celle qui vous fait le plus envie, qui vous procurera le plus de plaisir, de bien-être, à celle qui vous en procure le moins. Peut-être d’autres émergeront en route, notez-les dans votre classement ! Ramenez fermement vos pensées vers l’exercice si votre esprit vous assène à nouveau les mêmes freins pour vous limiter. Vous êtes simplement en train d’écrire ! Ça n’engage à rien pour le moment ! Mettez la plus forte note à l’expérience qui vous tente le plus et la moins bonne à la dernière. Par exemple, si vous avez 10 idées, mettez la note de 10 à la première, 9 à la suivante, et ainsi de suite jusqu’à 1 à la dernière.

Faites ensuite un second classement sur la faisabilité de l’expérience. Mettez la meilleure note à celle qui vous semble la plus réalisable, et la moins bonne à la moins réalisable. Vous me suivez ?

Enfin, faite le total des deux notes pour chaque expérience, vous obtenez ainsi votre top 3 des expériences qui allient désirabilité et faisabilité.

Visualiser pour celer votre engagement

À présent, prenez l’idée qui arrive en tête. Consacrez-lui un temps pendant lequel vous vous visualiserez en train de la vivre… Imaginez le lieu, les éventuelles personnes qui vous accompagnent, les sensations physiques, ce que vos 5 sens vivront pendant ce moment, les émotions que cela vous fera vivre… Vous y êtes ? Encore une fois, votre esprit voudra peut-être tout mettre par terre dans ce vécu de l’expérience, mais faites-le taire fermement ! Puis formalisez l’engagement pris envers vous-même.

Pouvez-vous à présent vous engager à réaliser la première ? Pouvez-vous noter dans votre agenda le moment où elle aura lieu ? Travaillez vigoureusement sur les pensées limitantes qui vous assaillent. J’aimerais vraiment à la fin de cet exercice que vous vous engagiez concrètement à passer à l’action.

Vous savez à présent par quoi commencer.

Quel bilan en tirez-vous après coup ?

Les retours que j’ai sur cet exercice montrent que la visualisation permet de ressentir un bien-être, et c’est déjà un moment où vous prendrez soin de soi. J’attends avec impatience de lire les expériences que vous avez programmées !!

Certaines mères prennent la décision de consacrer un moment chaque semaine, quinzaine ou mois à leur bien-être personnel. Elles le notent dans leur agenda, prennent ce rendez-vous avec elles-mêmes et ce moment n’est pas négociable. Il est annoncé et expliqué à l’ensemble de la famille, qui le note aussi dans l’agenda familial le cas échéant.

Ce peut être un moment de lecture pendant lequel chacun s’engage à ne pas vous déranger. Ce peut être votre séance de sport hebdomadaire, votre cours de musique, votre déjeuner avec une copine… Il me semble important de le ritualiser. Et encore une fois : ne croyez pas les pensées qui vous suggéreront que vous avez mieux à faire ou qu’il est plus urgent de s’atteler à ceci ou cela… Non, ce qui est le plus urgent, c’est de prendre ce moment.

Dans l’accompagnement individuel « Mes émotions débordent », je vous aide à apprendre à vous faire passer en priorité. Je vous accompagne pour dégommer les pensées limitantes qui vous en empêchent et pour prendre cet engagement vis-à-vis de vous-même. Je sais combien il peut être difficile de penser à soi. Avoir du soutien pour comprendre quels sont les freins et pour les lever est souvent ce qui vous manque pour franchir ce pas. N’hésitez pas à prendre un rendez-vous de contact pour qu’on en parle.

Manque de confiance en soi : 10 outils pour votre enfant !

Manque de confiance en soi : 10 outils pour votre enfant !

Comment aider mon enfant à avoir plus confiance en lui ? Voilà une demande récurrente des parents qui viennent me voir. Une grande part de mon travail avec les enfants, c’est d’accompagner les parents et de leur faire prendre conscience (confiance ?) qu’ils sont les mieux placés pour aider leur enfant. Le sujet de la confiance en soi pendant l’enfance fait typiquement partie de cela. Qui mieux qu’eux, qui sont au quotidien avec leur enfant, peut lui permettre de développer cette aptitude si importante ? Le manque de confiance en soi peut avoir de nombreuses conséquences… heureusement il existe aussi des solutions pour développer son estime de soi. Si vous aussi vous vous demandez comment vaincre le manque de confiance en soi de votre enfant, voici 10 outils pour vous aider. 

La confiance en soi, qu’est-ce que c’est ?

Il me semble tout d’abord important de définir ce qu’est la confiance en soi. Dans le langage courant, nous employons ce terme pour parler de différentes choses, qui sont reliées et parlent toutes de la confiance :

  • L’estime de soi : c’est la façon dont nous nous voyons, l’opinion, l’image que nous avons de nous-même.
  • Soi par rapport au regard des autres : c’est la façon dont nous imaginons que les autres nous voient. C’est l’évaluation que nous faisons de ce qu’ils pensent de nous.
  • La confiance en nos actions : c’est la façon dont nous évaluons la possibilité de réussir ce que nous entreprenons.

Lorsque nous allons parler dans cet article de confiance en soi, nous parlerons de la confiance en nos actions. Il s’agira donc de notre capacité à nous dire : « OK, je peux le faire, même si cela me fait peur ». C’est notre possibilité d’oser, de tenter, même si nous ne sommes pas sûrs de nous et pas sûrs de réussir. Vous voyez ce que je veux dire ?

Ceci étant précisé, je vous propose 10 pistes pour soutenir votre enfant dans cet apprentissage de la confiance en soi. En effet celle-ci n’est pas forcément « innée ». Parfois, nous avons l’impression que certaines personnes l’ont et que d’autres ne l’ont pas. Mais elle s’acquiert, et l’enfance est une période idéale pour le faire.

1/ Instaurer le « bocal des fiertés » contre le manque de confiance en soi de votre enfant

J’en parle plus en détails dans cet article.  En résumé, voilà comment procéder : 

  • Placez un bocal ou un autre récipient, si possible transparent, à un endroit stratégique devant lequel tout le monde passe régulièrement. 
  • Faites une réserve de billes, ou de cailloux, ou ce que vous voulez de joli et/ou coloré.
  • Placez – ou faites placer à votre enfant – une bille dans le bocal à chaque fois qu’il aura mené une action que vous considèrerez ensemble comme une réussite.

Petit à petit, le niveau va monter. Constater cela viendra valoriser toutes les réussites de votre enfant. Attention : il est interdit d’enlever des billes !!!! 

Si vous avez plusieurs enfants, vous pouvez placer plusieurs récipients. Bien entendu il ne s’agit pas d’instaurer une compétition, même si cela peut créer entre eux de l’émulation. Et pourquoi ne pas en prévoir un aussi pour vous-même ??

2/ Valoriser les réussites de votre enfant plutôt que ses échecs

Nous avons parfois (souvent ?) tendance à plus souligner ce que notre enfant fait de mal, ou ce qu’il ne fait pas « bien », ou pas assez vite, ou pas du tout, plutôt que de célébrer toutes ses actions positives. Peut-être parce que nous trouvons ça normal, ou banal, ou évident. Cependant, n’oublions pas, à chaque fois que nous le pouvons, de féliciter notre enfant. Cela ne le rendra pas orgueilleux. Se sentir valorisé est un excellent moyen de lutter contre le manque de confiance en soi. Cela semble une évidence, mais parfois, les évidences s’oublient… Ce matin votre enfant s’est habillé tout seul sans qu’on ait à lui demander ? Un petit mot pour l’encourager à recommencer demain sera le bienvenu ! Votre fille est rentrée pile à l’heure que vous lui aviez donnée ? Remerciez-la de bien respecter les règles de la maison. Même si c’est normal qu’elle le fasse, cela l’encouragera à continuer.

3/ Demander-lui de vous expliquer quelque chose qu’il connaît bien et pas vous

Je suis certaine que votre enfant possède des connaissances sur un sujet qui vous est complètement étranger ou qu’il possède des aptitudes qui sont loin de vos domaines de compétences. Cela peut provenir de ses apprentissages scolaires, de ses hobbies, de son activité sportive… Demandez-lui de vous expliquer comment il fait, ou ce qu’il connaît. Cela lui permettra de se sentir plus « fort » que vous, et d’être celui (ou celle) qui apprend quelque chose à l’autre. Nos enfants peuvent avoir la croyance que nous savons tout mieux qu’eux. Parfois même nous aussi tombons dans ce piège du « je sais mieux que toi ». Ainsi, devenir le « sachant » est un excellent moyen pour votre enfant de se sentir valorisé. Alors, vous êtes prêt(e)s à tout savoir sur les dinosaures ou sur le dernier réseau social à la mode ??

4/ Saluer aussi vos propres réussites 

Peut-être avez-vous été élevé(e)s avec cette idée qu’il ne faut pas se vanter ? Du coup, vous pouvez avoir tendance à ne pas trop parler de vos réussites et à ne pas les célébrer. Je vous conseille de ne pas vous en priver car c’est un excellent moyen de donner cet exemple à votre enfant. Être heureux d’avoir réussi quelque chose ne veut pas dire que nous avons un égo surdimensionné. Célébrer une réussite, c’est se donner du peps pour continuer à poursuivre nos efforts et à croire en nous ! Il n’y a pas de surdosage !

5/ Mettez en mots votre discours intérieur

Rassurez-vous : il ne s’agit pas de parler à voix haute toute la journée, en commentant tout ce que vous avez en tête ! Je vous suggère plutôt de montrer à votre enfant – en parlant à voix haute – comment vous mettez en mots votre discours intérieur, c’est-à-dire vos pensées, émotions et sensations. Dans la continuité de l’idée ci-dessus : vous voir faire est un excellent moyen pour votre enfant de développer des aptitudes à mieux se comprendre. Cela l’aidera à enrichir son vocabulaire expressif et à mieux vivre ses propres émotions. 

6/ Proposez à votre enfant de faire des activités où il excelle 

Proposez-lui des activités où il excelle et des jeux où il gagne facilement. Là aussi, l’idée est de le mettre dans la réussite, de lui faire constater qu’il est compétent et qu’il peut être plus « fort » que vous ! C’est parfois difficile pour nous, adultes, de perdre : saisissez l’occasion de travailler en même temps votre capacité à échouer !

7/ Encouragez votre enfant à sortir de sa zone de confort sans angoisser

Comme tout parent : cela vous arrive d’empêcher votre enfant de tenter quelque chose, tout simplement parce que vous avez peur… Or cela l’empêche d’apprendre à sortir de sa zone de confort. Tentez de relativiser les risques. Soyez certes attentifs, mais ne le surprotégez pas… s’il vous sent confiant(e) dans le fait qu’il peut réussir, il risque bien d’y arriver !

8/ Valorisez les essais et erreurs de votre enfant

N’hésitez pas à lui expliquer combien le fait de se tromper, de rater, est une très bonne étape pour apprendre et pour réussir. C’est même indispensable ! Faire comprendre cela à votre enfant est donc une étape essentielle pour l’aider à construire sa confiance en soi. D’ailleurs : gardons aussi cela en tête pour nous-mêmes !

9/ Valorisez le chemin déjà parcouru contre le manque de confiance en soi… et en général

C’est vraiment très encourageant de regarder régulièrement en arrière pour mesurer nos progrès. Nous avons trop souvent tendance à nous focaliser sur le chemin qu’il reste à parcourir. N’oubliez pas de rappeler cela à votre enfant : il a déjà pu faire tant de choses formidables. Il a déjà franchi de nombreuses étapes dans le processus en cours. Félicitez-le pour cela !

10/ Encouragez, encouragez, encouragez !

Vous ne le ferez jamais trop !!!

J’espère que ces idées vous parleront et que vous souhaiterez en mettre certaines en place dès aujourd’hui pour aider votre enfant à vaincre son manque de confiance en soi ! L’expérience m’a montré qu’elles fonctionnent toutes très bien. Ce qui est important, c’est la régularité. Et surtout, n’oubliez pas de toutes vous les appliquer aussi à vous-mêmes !

Comme je vous l’ai expliqué au début de cet article : les 3 types de confiance en soi sont reliées. Ainsi, en travaillant à avoir confiance en ses actions, votre enfant développera également plus d’estime de lui-même et plus de capacité à prendre du recul vis-à-vis du regard des autres.

Vous me raconterez comment se passe cet apprentissage chez vous ?

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