Demander de l’aide : pourquoi est-ce si difficile ?

Demander de l’aide : pourquoi est-ce si difficile ?

Un des challenges les plus difficiles que mes clients rencontrent avant de sauter le pas et de me contacter, c’est d’accepter qu’ils aient besoin d’un renfort. Se dire que vous n’y arrivez pas seul(e) et oser demander une aide extérieure peut être extrêmement compliqué. Cela génère des émotions de honte, de culpabilité, et bien d’autres, tout aussi désagréables les unes que les autres. Pourquoi est-il si difficile d’accepter un besoin d’accompagnement personnel ? Comment demander de l’aide ? Je vous partage mon expérience et vous offre quelques conseils.

Accepter son besoin d’être accompagné : mon expérience personnelle

Pour commencer cet article, j’ai envie de vous partager mon expérience personnelle à ce sujet. Je suis moi aussi passée par là à différents moments de ma vie et pour différentes raisons.

Pourquoi ce fut difficile pour moi (comme ça l’est pour pleins d’autres) ?

La première fois

Lorsque j’ai décroché mon téléphone pour prendre un premier rendez-vous avec une psychothérapeute, la toute première fois, je n’en menais pas large… Accepter d’avouer que je n’allais pas bien et que malgré tous mes efforts, je ne m’en sortais pas, faisait mal à mon égo (→ sentiment de honte). Qui plus est, accepter que j’allais devoir dépenser de l’argent et payer quelqu’un pour m’aider me semblait inconcevable (→ sentiment de culpabilité). Pour différentes raisons, ma principale difficulté résidait dans l’idée de dépenser de l’argent pour moi et pour mon mieux-être.

Sauf qu’à ce moment-là, c’était une question de survie. Cela m’a fait franchir le pas.

La seconde fois

Lorsque j’ai à nouveau eu besoin d’aide, j’étais alors moi-même thérapeute. À ce moment-là, la difficulté fut de me dire : « Mais comment ? Tu es thérapeute et tu ne t’en sors pas ? Mais pour qui vas-tu passer ? Tu n’es sans doute pas une bonne professionnelle !!! » (→ de nouveau, sentiment de honte !). Ce que je n’avais pas encore compris, c’est que nous pouvons tous avoir besoin, à un moment ou à un autre, de nous faire accompagner. Cela est vrai que l’on soit professionnel de l’accompagnement ou pas, que l’on ait une « vie heureuse » ou non.

Qu’est-ce que j’ai appris en acceptant d’être accompagnée ?

Aujourd’hui, je n’hésite plus à demander de l’aide, que ce soit au niveau personnel ou professionnel. (Bon j’admets : parfois c’est encore un peu dur ! Ah, fierté quand tu nous tiens !) De plus, je sais que je trouverai toujours une personne compétente et bienveillante pour m’aider. En effet, j’ai appris qu’on peut tous avoir besoin de renfort, mais j’ai aussi appris à reconnaître les personnes qui vont me convenir. Il y a eu des loupés les premières fois, mais aujourd’hui, je sais mieux ce qui me convient. Dans cette période de ma vie où je me concentre plus sur mon entreprise, je me fais coacher et je me forme sur l’entreprenariat. Le dernier coaching de groupe que j’ai suivi cet été m’aide énormément aujourd’hui. (N’hésitez pas si vous voulez en savoir plus, je le recommande à 1 000 % !)

Comment demander de l’aide : les étapes que je vous conseille

Maintenant que vous connaissez un peu mieux mon vécu sur le sujet, vous comprendrez que je connais bien les freins qui vous retiennent. Non seulement j’en ai vécu certains, mais en plus j’en entends aussi de nombreux chez mes clients. Votre situation peut être différente, elle ne ressemble sans doute pas à celle de quelqu’un d’autre. Cela ne change rien au fait qu’il peut vous être très très difficile de vous dire que vous rencontrez une ou plusieurs difficulté(s) dans votre vie actuelle. Je vous propose ici deux étapes pour réussir à demander de l’aide.

Première étape : comprendre que c’est légitime

La première étape, c’est d’admettre que vous pouvez avoir besoin de soutien, d’accompagnement. Mais aussi, et surtout, la première étape c’est comprendre que c’est légitime, que ce n’est pas un signe de faiblesse, qu’il n’y a aucune honte ni culpabilité à avoir. Ce premier pas est très important car vous pouvez être très fort(e)s pour vous leurrer vous-mêmes en vous disant :

  • « Mais si, tout va bien ».
  • « Il y a bien pire que moi »
  • « Mais j’ai tout pour être heureux/se ! De quoi je me plains ! ».

Ou encore… je vous laisse compléter ? Au bout d’un moment, il faut arrêter de se voiler la face : non ça ne va pas si bien que ça. Ce n’est pas facile de voir cette réalité en face… mais quel que soit le problème que vous rencontrez, il est légitime. Même si la surface montre quelque chose de lisse, de beau, vous seul(e) savez ce qui se passe en dessous. Vous seul(e) pouvez franchir le pas de demander de l’aide, en commençant par être conscient que c’est normal.

Seconde étape : accepter ce besoin

La seconde étape, c’est de pouvoir admettre : « J’ai besoin d’une aide extérieure ». Cela peut être difficile pour pleins de raisons. Ainsi par exemple, mes clients me confient souvent avoir pensé : « Je vais être ridicule avec mes petits problèmes. Elle doit voir bien pire et va se moquer de moi ». Vous pouvez aussi avoir des réticences sur le fait même « d’aller voir un psy » ou « d’aller voir quelqu’un ». Parce que normalement, c’est pour les gens qui ont des problèmes mentaux, voir, pour les fous. Vous vous dites que vous êtes loin d’être dans ce cas ! Effectivement, je vous le confirme : d’une, les « fous », pour moi ça n’existe pas (ça serait quoi pour vous ?) et de deux, il n’y a pas de « petit » problème. Il n’y a pas de « petite » souffrance, il n’y a pas d’échelle en la matière, il n’y a pas à comparer, pas à disqualifier. Ce n’est pas un concours, tout le monde y perdrait.

Vous avez toutes et tous des parcours de vie différents. Il n’y a pas de syndrome de l’imposteur à avoir (je vous parle de ce syndrome dans cet article). Vous souffrez ? Vous rencontrez des difficultés dans votre vie actuelle ? Alors vous êtes légitime pour demander de l’aide :

  • que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle ;
  • que ce soit dans la relation à vous-mêmes ou dans la relation aux autres (ou les deux).

Les réserves courantes : mes conseils pour les surmonter

L’aspect financier

La difficulté à admettre puis à accepter votre besoin d’aide ne sont peut-être pas les seuls obstacles que vous rencontrez. Un autre frein qui vous bloque souvent, comme cela a été le cas pour moi, est peut-être celui de l’argent. Il vous paraît inconcevable de devoir payer pour vous faire aider :

  • soit parce que vous êtes dans une logique de la gratuité pour les soins ;
  • soit parce qu’il vous est difficile de dépenser de l’argent pour vous-même.

Dans le premier cas, je pense moi aussi que les séances de psychothérapie pourraient être remboursées, parce qu’il ne devrait pas y avoir de barrière financière pour aller mieux. Certaines mutuelles le font, je vous encourage à leur poser la question. Il existe aussi des solutions de soins psychologiques gratuits, n’hésitez pas à regarder près de chez vous s’il y a un CMP (centre médico-psychologique) par exemple.

Dans le second cas, cela parle de la place que vous vous accordez… Je suis certaine que la question de l’argent n’est alors qu’une barrière parmi d’autres. Le réel problème est la difficulté à se mettre au centre et en priorité. Ce peut être très difficile ! Mais je vous en parlerai dans un prochain article parce que c’est un sujet qui demande à être plus développé.

Les précédentes expériences infructueuses

Peut-être que vous avez déjà essayé de vous faire aider mais que cela n’a pas fonctionné. De ce fait, vous n’avez pas du tout envie de retenter l’expérience et pensez que « de toutes façons, les psys, ça ne sert à rien ».

Je cite différents exemples que mes clients ont évoqués :

  • Il vous a semblé que la personne que vous êtes allés voir s’est moqué de vous et de vos problèmes.
  • Vous n’avez pas accroché avec sa personnalité ou son approche.
  • Elle n’a pas pu vous donner la solution à vos problèmes.
  • Vous êtes allés la voir pendant des mois/des années et à nouveau, vous n’allez pas bien, CQFD : les psys ça ne fonctionne pas.
  • Peut-être que ça marche pour les autres mais pas pour vous.

Là tout de suite, j’aurais envie de déboulonner tout ça et de vous donner des arguments pour retenter l’expérience. Malheureusement, ça n’est pas aussi simple que ça. Vous avez peut-être besoin de :

  • digérer ces expériences avant de pouvoir tenter de faire de nouveau confiance à un thérapeute ;
  • ou trouver une personne qui va vous convenir pour ce moment précis de votre vie.

Si l’un de ces besoins est le vôtre, il est important d’en tenir compte. Nous avons tous des personnalités, des styles différents, et le thérapeute qui conviendra à l’un ne conviendra forcément pas à l’autre. Et heureusement ! Vous aussi, vous êtes toutes et tous différents. Dans ce domaine comme dans bien d’autres, il faut trouver « chaussure à son pied ». Et pourquoi pas, aller voir différentes personnes avant de trouver « la bonne ». J’encourage mes clients à le faire avant de s’engager avec moi ou avec un/une collègue.

La réticence à se confier à un inconnu

Un autre frein peut être que vous n’avez pas du tout envie de parler à un inconnu de vos problèmes. C’est très intime tout ça, et même à votre meilleur ami vous n’en parlez pas. De toutes façons : parler ne sert à rien, ce n’est pas ça qui va résoudre vos problèmes qui eux, ne changeront pas. C’est vrai, vous avez raison de penser ça.

Sauf que : ce que nous constatons, nous les thérapeutes, c’est qu’en fait, il est plus facile de parler de notre intimité avec un ou une inconnu(e)… justement parce qu’il ou elle ne nous connaît pas ! Il n’y a pas le même enjeu affectif qu’avec votre proche. Un ami va vouloir vous aider coûte que coûte. Il va sans doute vous proposer des solutions, vouloir vous convaincre de quoi faire, vous dire ce qu’il ferait à votre place. Et c’est normal, c’est ce que font souvent les amis. Un psy ne va pas vous dire quoi faire. Peut-être vous fera-t-il des suggestions, peut-être partagera-t-il ce qui a fonctionné pour d’autres. Mais sa principale mission dans un premier temps, sera d’accueillir ce qui se passe pour vous. Il tâchera de vous aider à mettre en mots votre intériorité, pour qu’elle ne prenne plus la forme de maux. Dans ce cadre, face à une personne bienveillante et une oreille attentive et non jugeante, je vous assure que parler sert à quelque chose. Cela sert à se sentir entendu et compris, et ce n’est pas rien. Et puis, « aller voir un psy », c’est beaucoup plus que juste parler.

La honte de demander de l’aide

J’ai aussi envie de vous aider à comprendre qu’il n’y a pas de honte à demander de l’aide. C’est une des émotions qui peut vous empêcher d’imaginer qu’aller mieux est possible ou que faire ce chemin en étant accompagné n’est pas un échec. Ce sont vos pensées qui créent cette émotion de honte. Les circonstances que vous traversez actuellement génèrent une souffrance que vous ne pouvez plus porter seul(e). Vous pouvez avoir des pensées qui amènent de la honte, de la culpabilité, voir du dégoût de vous-même. Il vous est possible de voir les choses autrement. Demander une aide extérieure demande du courage. Je le souligne souvent à mes clients et les félicite de l’avoir eu, ce courage de me contacter. Je valorise cette démarche qu’ils ont eue, de s’avouer à eux-mêmes que seuls, ils n’y arrivaient plus. Pour réussir cela, ils ont dû compléter les pensées qui génèrent de la honte (car elle est généralement toujours là) par d’autres qui leur ont donné du courage. Félicitez-vous d’effectuer cette démarche…

Si vous vous vous sentez prêt(e) à vous engager dans un accompagnement et à demander de l’aide, n’hésitez plus à me contacter. Nous ferons connaissance, et vérifierons que mon approche vous correspond et peut vous aider.

Accepter ses émotions | La vie c’est 50/50

Accepter ses émotions | La vie c’est 50/50

Il y a quelques temps déjà, j’ai pris (enfin ?) conscience de ce fait difficile à accepter au premier abord. Notre quotidien, mon quotidien, est constitué en moyenne, de 50% d’émotions agréables et de 50% d’émotions désagréables. C’est une moyenne, donc cela veut dire qu’il y aura des journées où la balance penchera plutôt vers l’agréable, et d’autres, plutôt vers le désagréable. Pourtant, accepter ses émotions est important, même les mauvais jours ! Je vous en parle plus en détails tout de suite.

Qu’est-ce qu’une vie heureuse ?

Cela a été une sacrée prise de conscience pour moi, parce que j’étais tombée, comme l’écrit Russ Harris dans son livre « Le piège du bonheur », dans l’illusion qu’une vie 100% agréable était le but ultime à atteindre. Cette illusion me laissait penser qu’une fois ce but atteint, enfin je pourrais me dire que je suis heureuse, que tout va bien, et ne plus être sans cesse dans la crainte de ce truc qui va me tomber dessus. Et n’est-ce pas cela que nous espérons chaque jour ? Ne plus vivre le désagréable ? Sauf que c’est complètement impossible !

Pourquoi accepter ses émotions ?

Comme je vous l’ai expliqué dans cet article sur les émotions, nous ne pouvons pas avoir de contrôle sur la survenue d’évènements et sur l’émergence des émotions, les agréables comme les désagréables. Par contre, nous avons du pouvoir sur la façon dont nous les accueillons.

Si nous sommes crispés par l’idée que les émotions désagréables ne devraient pas exister, nous passons notre temps et dépensons beaucoup d’énergie à tenter de les bloquer. Vous voyez, un peu comme si nous maintenions un ballon bien gonflé sous l’eau. Cela marche un temps ! C’est même un très bon exercice pour muscler nos bras, si seulement c’était ça l’intention de cette manœuvre ! Seulement, au bout d’un moment, nous n’en pouvons plus, et nous nous prenons le ballon dans la figure. 

Lutter contre le ressenti de nos émotions, c’est la même chose. Certains de nous arrivent à lutter pendant des mois, des années, des décennies… pour un jour s’effondrer, vides de toute énergie. Et sans rien comprendre à ce qui se passe, ni à pourquoi ils n’arrivent plus à maintenir le ballon sous l’eau.

Comment accepter ses émotions ?

Comprendre que chaque émotion a une place dans notre quotidien

Ce qui va nous permettre d’économiser beaucoup d’énergie, c’est de stopper la lutte, et d’accepter que toutes nos émotions, tous nos ressentis, ont une place à prendre dans notre quotidien. 

Identifier nos différentes émotions

Et qui plus est, tous ces ressentis sont tous très importants à ressentir et à identifier, parce que ce sont des informations précieuses. Ils sont comme une boussole intérieure, qui vient nous renseigner sur nos besoins du moment, ceux qui sont comblés, et ceux qui ne le sont pas, ou pas assez. N’hésitez pas à en découvrir plus dans cet Ebook que je vous offre en suivant ce lien !

Apprendre à jongler avec les événements agréables et désagréables

Réaliser cela nous fait gagner en flexibilité, nous permet de nous adapter aux événements de notre vie, qu’ils soient agréables ou désagréables !

Découvrir la thérapie ACT pour mieux accepter ses émotions

Ne plus tomber dans le piège du bonheur, est un élément essentiel de la thérapie ACT, thérapie d’acceptation et d’engagement, qui nous invite à réaliser que nous avons du pouvoir, non pas sur les circonstances de notre vie, mais sur ce que nous choisissons d’en faire. 

En apprenant, petit à petit, à accueillir nos pensées, nos émotions, nos ressentis, nous apprenons à devenir plus flexibles, et à nous adapter aux vagues de notre quotidien.

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’ACT et sur la façon dont je l’utilise dans mes accompagnements, n’hésitez pas à me contacter, je serais ravie de vous en parler.

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MBSR : je me suis lancée, et vous ?

MBSR : je me suis lancée, et vous ?

Peut-être que certain(e)s d’entre vous l’avaient vu sur Instagram : j’ai vécu l’aventure d’un cycle MBSR en avril et mai derniers, en grande partie pendant le confinement. MBSR, késako ? Je vous explique. Cet acronyme signifie en anglais : Mindfulness-based stress reduction. Cette pratique de méditation de pleine conscience vise donc, vous l’aurez compris, à apprendre à gérer son stress. Mais pas seulement ! Ce peut être aussi pour mieux se relaxer, accueillir ses émotions, découvrir comment prendre du recul ou se reconnecter à son corps… Vous voulez en savoir plus ? Je vous parle de ma formation et des avantages du MBSR. 

La formation MBSR que j’ai suivie

Avec qui, où, quand a-t-elle (eu) lieu  ?

Le programme que j’ai suivi est une formation MBSR de 8 semaines, dans une approche laïque, menée par ma collègue et amie Virginie. Le cycle peut se faire en présentiel à Besançon, ou en visio pour s’adapter à tout le monde, partout !

Formation MBSR, un véritable engagement ?

Oui ! Je vous parle d’engagement parce que s’en est vraiment un. Lors de la réunion de présentation, Virginie nous a expliqué que nous devions nous engager à pratiquer la pleine conscience au quotidien, pendant au moins 45 minutes. D’affilées. Au départ, j’ai un peu paniqué parce que les pratiques les plus longues que j’avais faites c’était 20 minutes… Je me suis demandé comment faire rentrer cela dans mon emploi du temps, certes moins chargé de par le confinement, mais cela impliquait que le MBSR devienne l’une de mes priorités.

Virginie nous a dit aussi que nous passerions une journée « en silence » le 8 mai, en visio… et c’était bizarre d’imaginer ça… Sauf que c’était le moment où jamais, je me suis inscrite, et lancée… 

Quelle était ma motivation ? 

Bien sûr, je souhaitais travailler ma posture de thérapeute ACT, car cette approche propose d’intégrer la pleine conscience dans notre quotidien. Au niveau personnel, j’ai encore besoin de travailler sur l’accueil de mes émotions désagréables, sur mes ressentis corporels et sur ma réactivité dans mes relations à mes proches.

Au bout de 3 ou 4 semaines, j’ai commencé à constater des changements. Nous avons travaillé en parallèle sur les vécus agréables et désagréables, mais également sur notre communication. En revisitant les échanges, faciles ou plus difficiles, avec nos proches. Petit à petit, j’ai pu observer plus finement ma façon d’être en relation et de communiquer. J’ai pu commencer à faire des « stop ».

MBSR : gérer son stress, entre autres avantages 

Les effets bénéfiques de la méditation de pleine conscience 

Le but de la pleine conscience n’est pas de devenir plus calme ou de se relaxer. Cependant, ça peut être un effet secondaire intéressant ! Ce n’est pas magique : c’est du travail, un entraînement au quotidien, qui permet d’avancer. Le meilleur bienfait que je note pour le moment, c’est une prise de recul de plus en plus facile. Mais d’autres effets bénéfiques peuvent se faire sentir : 

  • une réactivité qui commence à reculer, 
  • une meilleure concentration sur ce que je fais, moins d’éparpillement.

Les bienfaits de la journée en silence

La journée en silence que nous avons vécue, chacune (nous n’étions que des femmes pour ce cycle) derrière notre écran, a été magique. Elle est pour moi passée très vite. J’en suis ressortie tellement sereine ! J’en ai gardé l’envie de pouvoir prendre ce temps, exclusivement pour moi, régulièrement. Un de mes objectifs depuis un an est bel et bien de me remettre au centre, et la pleine conscience m’y aide beaucoup. 

Le MBSR et le corps

Une découverte a été pour moi la grande place faite au corps et aux sensations corporelles dans le MBSR : 

  • avec le body scan,
  • lors des méditations assises,
  • avec les méditations en mouvements. 

Ces mouvements sont comme une sorte de yoga, lent, en toute présence aux sensations, instant après instant. Oui : la pleine conscience c’est aussi mettre mes sens en alerte, dès que je peux y penser.

MBSR et méditation en pleine conscience au quotidien

Nous avons terminé ce cycle le 27 mai dernier. Je me suis engagée à continuer à pratiquer la pleine conscience au quotidien. Avec des moments formels de méditation, assise la plupart du temps. Je m’y tiens presque chaque jour entre 20 et 25 minutes. J’aime également m’accorder des petites pauses, d’une dizaine de minutes, pour pratiquer les mouvements conscients. Cela me recentre, me reconnecte au corps. La pleine conscience au quotidien c’est aussi tenter de ne pas manger d’une manière automatique. Goûter l’instant, dans tous les sens du terme. 

Il y a avait longtemps que je souhaitais m’engager dans ce programme, mais je trouvais beaucoup d’excuses. Et puis le confinement est arrivé, et avec lui, une possibilité de le suivre à distance. Là, c’était vraiment le moment idéal pour m’engager dans le programme !

Virginie va proposer un nouveau cycle à la rentrée, en visio, ou en présentiel à Besançon. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus !

Et vous, pratiquez-vous la pleine conscience ? Si non, qu’est-ce qui vous retient de vous lancer dans cette aventure ? Si oui, que vous apporte-t-elle dans votre quotidien ? Partagez-nous votre expérience en commentaire!

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