MBSR : je me suis lancée, et vous ?
Peut-être que certain(e)s d’entre vous l’avaient vu sur Instagram : j’ai vécu l’aventure d’un cycle MBSR en avril et mai derniers, en grande partie pendant le confinement. MBSR, késako ? Je vous explique. Cet acronyme signifie en anglais : Mindfulness-based stress reduction. Cette pratique de méditation de pleine conscience vise donc, vous l’aurez compris, à apprendre à gérer son stress. Mais pas seulement ! Ce peut être aussi pour mieux se relaxer, accueillir ses émotions, découvrir comment prendre du recul ou se reconnecter à son corps… Vous voulez en savoir plus ? Je vous parle de ma formation et des avantages du MBSR.
La formation MBSR que j’ai suivie
Avec qui, où, quand a-t-elle (eu) lieu ?
Le programme que j’ai suivi est une formation MBSR de 8 semaines, dans une approche laïque, menée par ma collègue et amie Virginie. Le cycle peut se faire en présentiel à Besançon, ou en visio pour s’adapter à tout le monde, partout !
Formation MBSR, un véritable engagement ?
Oui ! Je vous parle d’engagement parce que s’en est vraiment un. Lors de la réunion de présentation, Virginie nous a expliqué que nous devions nous engager à pratiquer la pleine conscience au quotidien, pendant au moins 45 minutes. D’affilées. Au départ, j’ai un peu paniqué parce que les pratiques les plus longues que j’avais faites c’était 20 minutes… Je me suis demandé comment faire rentrer cela dans mon emploi du temps, certes moins chargé de par le confinement, mais cela impliquait que le MBSR devienne l’une de mes priorités.
Virginie nous a dit aussi que nous passerions une journée « en silence » le 8 mai, en visio… et c’était bizarre d’imaginer ça… Sauf que c’était le moment où jamais, je me suis inscrite, et lancée…
Quelle était ma motivation ?
Bien sûr, je souhaitais travailler ma posture de thérapeute ACT, car cette approche propose d’intégrer la pleine conscience dans notre quotidien. Au niveau personnel, j’ai encore besoin de travailler sur l’accueil de mes émotions désagréables, sur mes ressentis corporels et sur ma réactivité dans mes relations à mes proches.
Au bout de 3 ou 4 semaines, j’ai commencé à constater des changements. Nous avons travaillé en parallèle sur les vécus agréables et désagréables, mais également sur notre communication. En revisitant les échanges, faciles ou plus difficiles, avec nos proches. Petit à petit, j’ai pu observer plus finement ma façon d’être en relation et de communiquer. J’ai pu commencer à faire des « stop ».
MBSR : gérer son stress, entre autres avantages
Les effets bénéfiques de la méditation de pleine conscience
Le but de la pleine conscience n’est pas de devenir plus calme ou de se relaxer. Cependant, ça peut être un effet secondaire intéressant ! Ce n’est pas magique : c’est du travail, un entraînement au quotidien, qui permet d’avancer. Le meilleur bienfait que je note pour le moment, c’est une prise de recul de plus en plus facile. Mais d’autres effets bénéfiques peuvent se faire sentir :
- une réactivité qui commence à reculer,
- une meilleure concentration sur ce que je fais, moins d’éparpillement.
Les bienfaits de la journée en silence
La journée en silence que nous avons vécue, chacune (nous n’étions que des femmes pour ce cycle) derrière notre écran, a été magique. Elle est pour moi passée très vite. J’en suis ressortie tellement sereine ! J’en ai gardé l’envie de pouvoir prendre ce temps, exclusivement pour moi, régulièrement. Un de mes objectifs depuis un an est bel et bien de me remettre au centre, et la pleine conscience m’y aide beaucoup.
Le MBSR et le corps
Une découverte a été pour moi la grande place faite au corps et aux sensations corporelles dans le MBSR :
- avec le body scan,
- lors des méditations assises,
- avec les méditations en mouvements.
Ces mouvements sont comme une sorte de yoga, lent, en toute présence aux sensations, instant après instant. Oui : la pleine conscience c’est aussi mettre mes sens en alerte, dès que je peux y penser.
MBSR et méditation en pleine conscience au quotidien
Nous avons terminé ce cycle le 27 mai dernier. Je me suis engagée à continuer à pratiquer la pleine conscience au quotidien. Avec des moments formels de méditation, assise la plupart du temps. Je m’y tiens presque chaque jour entre 20 et 25 minutes. J’aime également m’accorder des petites pauses, d’une dizaine de minutes, pour pratiquer les mouvements conscients. Cela me recentre, me reconnecte au corps. La pleine conscience au quotidien c’est aussi tenter de ne pas manger d’une manière automatique. Goûter l’instant, dans tous les sens du terme.
Il y a avait longtemps que je souhaitais m’engager dans ce programme, mais je trouvais beaucoup d’excuses. Et puis le confinement est arrivé, et avec lui, une possibilité de le suivre à distance. Là, c’était vraiment le moment idéal pour m’engager dans le programme !
Virginie va proposer un nouveau cycle à la rentrée, en visio, ou en présentiel à Besançon. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus !
Et vous, pratiquez-vous la pleine conscience ? Si non, qu’est-ce qui vous retient de vous lancer dans cette aventure ? Si oui, que vous apporte-t-elle dans votre quotidien ? Partagez-nous votre expérience en commentaire!
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