Mes croyances limitantes, je ne veux plus y croire!
Avez-vous déjà entendu parler des croyances limitantes ? Le Dr Russ Harris nous explique dans son livre « Le piège du bonheur » comment nos pensées créent notre réalité et comment la thérapie ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement) peut nous aider à nous débarrasser de nos croyances négatives.
Regrogrammer ses croyances négatives
L’idée de base est très simple : si une pensée nous est utile, cultivons-là ; si elle est inutile, nous devons la défusionner.
Défusion cognitive : la théorie
Sur le principe, la défusion cognitive est simple.
- C’est arrêter de croire qu’une pensée représente la réalité.
- C’est arrêter de ne faire qu’un avec elle.
- C’est pouvoir se dire que cette pensée, ce n’est que des mots (ou des images), et que rien ne m’oblige à la garder, à y croire.
- C’est réaliser qu’on peut décider de ne pas la suivre, la mettre de côté, tout en remerciant son cerveau de nous avoir alerté.
Défusion cognitive : dans les faits
Dans la réalité cependant, ce n’est pas aussi simple que cela. Cette pensée, parfois, nous y croyons depuis fort longtemps ! Même si nous ne savons plus du tout d’où elle vient, nous l’avons bien intégrée, et c’est un effort colossal que de nous dire que finalement : non, elle est fausse. Nous y tenons, nous y sommes accrochés ! Et notre cerveau, qui nous envoie ces pensées, va toujours au plus simple : son but étant la survie, il cherche à s’économiser.
Mes croyances limitantes, je ne veux plus y croire : l’histoire de Charlotte
Mais prenons un exemple : depuis tout petite, Charlotte a entendu son entourage lui dire qu’elle est paresseuse, indolente, voir « molle ».
Nos pensées créent notre réalité
Année après année, elle s’est construite avec cette croyance plus que limitante : « puisque je suis paresseuse, je ne dois pas non plus être très courageuse ». Du coup, pendant les 30 premières années de sa vie, elle n’a pas pris beaucoup de risques. Elle a totalement intégré cette pensée : « je ne suis pas courageuse » qui est devenu une pensée identitaire. Les pensées identitaires, ce sont toutes celles qui nous viennent à l’esprit et qui commencent par « je suis »… ou par « je ne suis pas », d’ailleurs ! Ces pensées identitaires, généralement, nous y croyons dur comme fer.
Nos croyances limitantes nous empêchent de quitter notre zone de confort
Mais revenons à Charlotte. Elle est restée dans sa zone de confort le plus possible, sauf quand la vie l’a contrainte à en sortir, parce qu’en plus, elle avait cette autre croyance : « je suis peureuse » !
Le résultat, c’est qu’à la naissance de son premier enfant à l’âge de 30 ans, le ciel lui est tombé sur la tête. Cette énorme sortie de sa zone de confort l’a faite chavirer et penser qu’elle ne pouvait pas y arriver. Logique, vu qu’elle n’est « pas courageuse mais peureuse, molle et indolente ».
Pourtant, la venue de ce bébé, elle l’avait programmée depuis longtemps. Et jusque là, tout dans sa vie s’était déroulé exactement comme prévu.
Ce qu’elle n’avait pas du tout anticipé, c’est que lorsqu’un enfant arrive, plus rien ne se passe comme prévu. Un bébé représente une multitude infinie d’incertitudes. Il nous demande d’être dans une constante adaptation. Et d’être disponible H24. Prendre soin de lui est d’une exigence que Charlotte n’avait pas pu imaginer.
Et pour elle, qui aime tant pouvoir prévoir et contrôler, cela a représenté une montagne à gravir. Et elle s’est effondrée… rien ne se passait plus comme prévu.
La thérapie ACT pour lutter contre ses croyances limitantes
Demandez de l’aide pour vous débarrasser de vos croyances limitantes
Charlotte rencontre à ce moment là la thérapie ACT. Pour cela, elle a d’abord dû sortir de cette autre pensée : « je dois m’en sortir seule », qui était tenace.
En travaillant sur ses pensées, elle a pu commencer, petit à petit, à défusionner de ses croyances identitaires. Elle a remplacé le « je ne suis pas courageuse » par:
- dans un premier temps « je travaille à sortir plus souvent de ma zone de confort »,
- puis « je sors de ma zone de confort chaque jour un peu plus »,
- jusqu’à « j’ai tout en moi pour réussir ».
Elle a parallèlement fait un travail sur son identité de mère.
Progressez à votre rythme
Charlotte a commencé à avoir moins peur, à se lancer des défis, à grandir, à progresser… Bref : à construire l’identité qui lui correspond et non pas qui lui avait été transmise par les croyances familiales.
En travaillant sur son identité de mère, elle est passée petit à petit de « je ne suis pas capable », à « je fais chaque jour de mon mieux ». L’identité de mère, c’est un très vaste sujet, nous y reviendrons !
Je tiens à préciser que, bien sûr, l’exemple de Charlotte est fictif, ou plutôt, inspiré par mon expérience à la fois personnelle et professionnelle. En aucun cas, je ne romps ici la confidentialité de mon travail avec mes clients…
La thérapie ACT et le coaching permettent d’accompagner ces processus. Contactez-moi pour que nous prenions un temps pour en parler ensemble et voir comment cette approche peut vous aider.
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